Fusion-absorption : Définition
Une fusion-absorption (souvent appelée juste fusion) est un type de fusion où une entreprise (la société absorbante) acquiert et absorbe complètement une autre entité (la société absorbée). Au terme de la fusion, la société absorbée est liquidée et tous ses actifs et passifs transférés sur la société absorbante. Cela signifie que les propriétaires de la société absorbée ne reçoivent qu'une indemnité pour leur part dans la société absorbée. Une transaction en fusion-absorption peut se dérouler sous plusieurs formes différentes, notamment une fusion par création de nouvelle société, une dévolution des actifs et passifs à la société absorbante, et une absorption à travers un transfert d'actifs. Une fusion-absorption est quelque chose de très courant dans l'univers de la finance. Les grandes entreprises achètent souvent des entreprises plus petites afin d'accroître leur part de marché, leurs bénéfices et leur diversité. Cette type d'acquisition a tendance à être une option favorable à long terme car elle donne à l'entreprise absorbante la possibilité de réduire les coûts et d'accroître la productivité et l'efficacité.
Fusion-absorption et Analyse fondamentale , ce qu'il faut savoir
L'opération de fusion correspond bien souvent à l'adage « l'union fait la force ». Rançon de la mondialisation, les sociétés sont contraintes de grossir pour acquérir une taille critique. Ne serait-ce que pour vendre leurs produits au plus grand nombre etau meilleur prix. Des groupes d'un même secteur d'activité peuvent ainsi renforcer leurs positions commerciales dans le monde. Parfois, ce sont des affaires de secteurs différents, niais coinplémentaires, qui s'unissent. Enfin, il arrive aussi que des sociétés mères fusionnent avec leurs filiales pour des raisons diverses. Complexe, l'opération dure généralement plusieurs mois. Le plus délicat est d'évaluer les actifs et les passifs des sociétés qui vont fusionner. Carfl fautétablirla parité d'échange entre les actions des sociétés concernées, c'est-à-dire le rapport entre leurs valeurs respectives. Il est déterminé par comparaison entre les actifs nets réévalués. Par exemple, une société a est évaluée à 2 milliards d'euros avec un capital de 20 millions valant donc too euros par titre. Elle projette d'absorber la société b, évaluée à i milliard, au capital de io millions d'actions. Les actions b valent donc, elles aussi, too eu ros. Dans ce cas simple, la parité de fusion est de i pour i : chaque action b est échangée contre une action nouvelle a. Le projet de fusion est communiqué aux commissaires aux comptes quarante-cinq jours au minimum avant la tenue des assemblées générales extraordinaires des sociétés concernées. Il est ratifié à la majorité des deux tiers des voix. Les actions de la société absorbée disparaissent de la cote. La nouvelle entité rassemble les actifs et les passifs des sociétés fusionnées. En reprenant notre exemple, le capital de la société absorbante a est porté à 30 millions d'actions, après l'émission de io millions d'actions nouvelles échangées contre des actions b. Le nouveau bilan de a s'établit par la consolidation de b, c'est-à-dire par l'intégration de celui de la société absorbée. Les résultats espérés de la nouvelle entité devraient être supérieurs à l'addition des bénéfices que a et b auraient réalisés si elles étaient restées séparées. Mais l'effet de synergie recherché par la fusion peut prendre beaucoup de temps. Au début, l'opération se révèle souvent coûteuse, compte tenu des restructurations qu'elle implique. Car la fusion n'est pas une opération courante, mais plutôt stratégique, dont les fruits sont attendus à long terme.
Rappel : la définition Fusion-absorption est issue du Guide Analyse fondamentale.
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