Les prix du brut ont augmenté modestement vendredi, tirés en raison de la fermeture d'un Oléoduc dans l'est des USA, après des pertes importantes en début d'année sur fond d'inquiétudes pour l'économie mondiale et la consommation chinoise.

Le réseau américain d'Oléoducs colonial pipeline a été dans l'obligation de fermer sa ligne 3 suite à une fuite dans sa plateforme de livraison de Witt en virginie.
La reprise de la ligne est attendue demain.
Les préoccupations quant à la croissance mondiale et la crise épidémique en Chine continuent de freiner la hausse des cours.
L'environnement sanitaire du pays, premier importateur mondial de pétrole, pèse directement sur sa croissance et donc sa consommation d'hydrocarbures, la deuxième économie mondiale étant actuellement confrontée à une forte flambée de contamination au coronavirus après avoir précipitamment levée ses contraintes sanitaires.
Vers 12h00, le baril de brent de la mer du nord pour livraison mars prenait environ 0,60% à 79,20 dollars.
Son équivalent aux USA, le baril de west texas intermediate (wti) pour livraison février, gagnait 0,75%, à 74,20 dollars.
Les deux références mondiales du pétrole ont perdu plus de 7% depuis début 2023.
Le pétrole reste stable, mais risque de subir une forte baisse hebdomadaire
Le prix du Brent s'est stabilisé autour de 79 dollars le baril vendredi, soutenu également par les dernières données de l'EIA montrant que les stocks de carburant américains ont fortement diminué la semaine dernière suite à une tempête hivernale aux États-Unis.
La fermeture imprévue d'un oléoduc américain a également apporté un peu d'optimisme aux haussiers.
Néanmoins, l'indice de référence sur le pétrole est en passe de subir une perte hebdomadaire de près de 9 %, les inquiétudes concernant la faiblesse de la demande mondiale continuant de peser sur le marché.
La production industrielle mondiale s'est largement contractée en décembre, l'activité manufacturière américaine atteignant son plus bas niveau depuis mai 2020.
De plus, une augmentation des cas de Covid en Chine, premier importateur de brut, a assombri les perspectives à court terme, incitant les responsables à augmenter les quotas d'exportation de produits pétroliers raffinés dans le premier lot pour 2023.
Par conséquent, Saudi Aramco a réduit les prix du brut en Asie et en Europe, dernier signe en date de la faiblesse de la demande.
Du côté de l'offre, la production de brut de l'OPEP a augmenté en décembre, grâce à une reprise de l'offre nigériane.
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