Les prix du pétrole affiche peu de variations ce vendredi, se dirigeant vers un léger gain hebdomadaire.

Cette stabilité des cours est le résultat d'un apaisement des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, bien que cela soit contrebalancé par des prévisions d'augmentation de l'offre de pétrole, notamment de la part de l'Iran et de l'OPEP+.
Le cours du pétrole est stable avant de nouvelles avancées diplomatiques entre Iran et Etats-Unis
Actuellement, le baril de Brent se négocie à 64,60 dollars, enregistrant une hausse de 0,2 %, tandis que le brut léger américain, connu sous le nom de West Texas Intermediate (WTI), progresse de 0,15 % pour atteindre 61,70 dollars.
Les investisseurs restent attentifs aux développements des discussions entre les États-Unis et l'Iran concernant le programme nucléaire, après une baisse des prix du pétrole observée la veille, alimentée par un optimisme croissant quant à la possibilité d'un accord.
Donald Trump a déclaré jeudi, lors d'une visite au Qatar, que Washington et Téhéran se rapprochaient d'un accord sur le nucléaire, avant de se rendre aux Émirats arabes unis.
Ce rapprochement pourrait signaler un dégel des relations entre les deux pays, rendant plus probable un accord qui pourrait augmenter l'offre de pétrole sur le marché.
L'Iran, qui figure parmi les dix plus grands producteurs de pétrole au monde, a été soumis à la politique de « pression maximale » de l'administration Trump, entraînant de nombreuses sanctions américaines qui ont affecté ses exportations pétrolières.
Un éventuel accord sur le nucléaire pourrait entraîner un assouplissement de ces sanctions, permettant à l'Iran d'augmenter sa production de barils, ce qui pourrait peser sur les prix du brut.
Cependant, les acteurs du marché demeurent prudents.
Un échec des négociations pourrait entraîner un renforcement des sanctions américaines et une offre plus restreinte en provenance de l'Iran, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les prix du pétrole.
Les opinions divergent également sur l'état de l'équilibre entre l'offre et la demande de pétrole.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) soutient que le marché est fortement sous-approvisionné, tandis que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) affirme qu'il est trop approvisionné.
Cette ambiguïté est exacerbée par les incertitudes liées aux guerres commerciales et à leur impact sur l'économie mondiale.
Par ailleurs, un ralentissement des ventes au détail aux États-Unis le mois dernier pourrait être un signe avant-coureur d'une pression inflationniste croissante.
Toutefois, la baisse imprévue de l'inflation observée plus tôt dans la semaine pourrait également indiquer une « toile de fond économique solide », laissant les analystes dans l'incertitude quant à l'évolution future des marchés.
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