Les tensions croissantes au Moyen-Orient inquiètent les investisseurs quant à l'offre future de pétrole, tandis que les stocks de brut aux États-Unis continuent de baisser de manière significative, poussant à la hausse les prix du pétrole.

Hausse des Prix Face aux Tensions au Moyen-Orient et Réduction des Stocks Américains
Les marchés pétroliers ont réagi fortement aux nouvelles tensions au Moyen-Orient, une région clé pour la production mondiale de pétrole.
Les investisseurs craignent que ces tensions n'entraînent des perturbations de l'offre, contribuant à une hausse marquée des prix.
Le Brent, une référence mondiale pour le pétrole, a vu son prix augmenter de 2,50%, atteignant 80,60 dollars le baril.
Parallèlement, le brut léger américain, connu sous le nom de West Texas Intermediate (WTI), a enregistré une hausse de 3,1%, se situant à 77,05 dollars le baril.
Réduction des Stocks Américains
La dynamique des stocks de pétrole aux États-Unis joue également un rôle crucial dans l'augmentation des prix.
Selon les données de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les réserves commerciales de pétrole brut ont diminué de 3,4 millions de barils pour la semaine se terminant le 26 juillet, dépassant largement les prévisions des analystes qui tablaient sur une baisse de seulement 1,10 million de barils.
C'est la cinquième semaine consécutive de baisse, avec des stocks désormais à 433 millions de barils, soit environ 4% en dessous de leur moyenne des cinq dernières années.
Cette réduction des stocks survient malgré un ralentissement de l'activité des raffineries américaines, qui ont opéré à 90,1% de leur capacité la semaine dernière, contre 91,6% la semaine précédente.
Les réserves d'essence ont également reculé, avec une baisse de 3,7 millions de barils, là encore surpassant les prévisions des analystes qui anticipaient une réduction de 1,29 million de barils.
Production et Demande
Malgré ces baisses de stocks, la production de pétrole aux États-Unis est restée stable à un niveau record de 13,3 millions de barils par jour (mb/j).
En revanche, la demande de produits raffinés a légèrement diminué, passant à 20,7 mb/j contre 21 millions la semaine précédente.
Cependant, sur une moyenne de quatre semaines, la demande a augmenté de 1,4% par rapport à l'année précédente, atteignant 20,48 mb/j contre 20,19 mb/j.
Ce qu'il faut retenir de la séance
La hausse des prix du pétrole est le résultat d'une combinaison de tensions géopolitiques au Moyen-Orient et de dynamiques internes aux États-Unis, où les stocks de brut continuent de baisser malgré une production stable.
Les marchés pétroliers restent donc très sensibles aux développements dans ces deux domaines, et il est probable que cette volatilité persiste tant que les incertitudes géopolitiques et les fluctuations des stocks se maintiendront.
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