Le marché pétrolier est en légère baisse, mais est en voie de progression hebdomadaire, en raison de l'optimisme quant à la reprise de la demande en Chine, malgré les inquiétudes liées à la récession.

Actuellement, le prix du baril de Brent baisse d'environ 0,20 % à 84,6 dollars et le West Texas Intermediate (WTI) perd également de 0,20% à 78 dollars.
Les craintes inflationnistes mondiales pèsent sur la séance du jour
Les prix du pétrole baissent ce vendredi alors que les inquiétudes inflationnistes et l'incertitude de la demande mondiale pesent sur les prix.
L'incertitude entourant les politiques de taux d'intérêt des banques centrales a alimenté les craintes d'une récession mondiale, les taux d'inflation élevés indiquant une baisse de l'activité économique et une récession imminente.
Les préoccupations inflationnistes chez le plus grand consommateur de pétrole au monde, les États-Unis, continuent de peser sur les prix du pétrole.
La productivité du secteur des entreprises non agricoles aux États-Unis a augmenté de 1,7 % au quatrième trimestre de l'année dernière, ce qui est en deçà des attentes.
La possibilité que la Réserve fédérale américaine relève à nouveau ses taux en juillet a fait son chemin.
Les attentes selon lesquelles la Banque centrale européenne continuera de relever les taux d'intérêt en 2024 ont également pesé sur les prix.
La Banque centrale européenne devrait relever ses taux d'ici la mi-mars et davantage en mai, a confirmé jeudi la présidente de la Banque, Christine Lagard.
Pendant ce temps, les attentes des investisseurs d'un fort rebond de la demande en Chine, le plus grand importateur de pétrole au monde, renforcent le sentiment du marché.
Sur la semaine, les prix du baril de pétrole WTI reprennent légèrement de la hauteur avec la Chine
Les prix du pétrole ont continué de grimper cette semaine, bénéficiant d'une solide performance des PMI sur l'économie chinoise et une escalade de tensions au Moyen-Orient, avec le prix du baril WTI enregistrant une hausse de près de 5% depuis le début de la semaine.
En février, l'indice des directeurs d'achat, indicateur de la santé économique du secteur manufacturier, en Chine est passé à 52 %, le plus haut depuis avril 2012.
Bien que ces surprises économiques aient amélioré les perspectives de reprise de la deuxième économie mondiale, les cours de pétrole continuent d'évoluer à l'intérieur de leur triangle symétrique, suggérant que la situation économique mondiale reste incertaine.
Les tensions au Moyen-Orient ont également contribué à cette hausse, avec Israël bombardant pour la première fois le territoire de l'Iran et l'AIEA détectant des particules d'uranium enrichi en Iran.
Les investisseurs surveilleront de près ces développements, étant donné que le Moyen-Orient est responsable d'un tiers de la production mondiale de pétrole.
Pendant ce temps, des progrès importants semblent être réalisés par l'Iran dans son programme d'armement nucléaire, avec la détection d'une teneur en uranium enrichi à 83,7% par l'AIEA, ce qui est en deçà des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique.
Les opérateurs de marché restent attentifs à ces développements alors que la région du Moyen-Orient est responsable d'un tiers de la production mondiale de pétrole.
Les perspectives du prix du pétrole continuent d'être baissières
La sortie du triangle symétrique dans lequel évolue le pétrole WTI depuis le début de l'année sera déterminante pour son évolution future selon les analyses techniques.
Tant que le pétrole ne sort pas par le haut, les perspectives de fond continuent d'être baissières.
En cas de sortie par le haut, cela serait considéré comme un signal en faveur d'un renversement haussier, avec comme premières résistances à surveiller le plus haut de l'année à 82$ et le plus haut de l'automne à environ 92$.
Cependant, pour éviter les fausses cassures, une confirmation de la sortie du triangle (à la hausse ou à la baisse) sera nécessaire, notamment par une sortie des cours du pétrole de ses bandes de Bollinger.
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