Les prix du pétrole ont enregistré une baisse lundi, avec le Brent perdant 2,10 % à 76,80 dollars le baril et le brut léger américain (WTI) chutant de 2,30 % à 73 dollars. Cette tendance est attribuée aux appels de Donald Trump à l'Opep pour une réduction des prix, ainsi qu'au retrait des menaces de sanctions contre la Colombie, ce qui a apaisé les craintes d'interruptions d'approvisionnement. Parallèlement, l'or a également chuté de 1,27 %, se négociant sous 2 735 dollars l'once, atteignant ainsi son plus bas niveau mensuel.
Les prix du pétrole en baisse : l'impact des déclarations de Trump et des tensions géopolitiques
Les contrats à terme sur le pétrole brut ont chuté de plus de 2 %, atteignant leur plus bas niveau mensuel. Cette baisse est en grande partie attribuée aux récentes déclarations de l'ancien président américain Donald Trump, qui a de nouveau exhorté les pays de l'Opep à accepter une réduction des prix du pétrole. Parallèlement, le retrait des menaces de sanctions contre la Colombie a apaisé les craintes immédiates concernant les perturbations de l'approvisionnement.
Cette tendance a été exacerbée par des données économiques décevantes en provenance de Chine, où une contraction de l'activité des usines a soulevé des inquiétudes quant à la demande du plus grand importateur de pétrole au monde. De plus, la perspective de droits de douane américains a ajouté une couche d'incertitude, menaçant de freiner la croissance économique et d'affecter la demande d'énergie.
Bien que les tensions entre les États-Unis et la Colombie concernant les politiques d'immigration aient été résolues sans sanctions, les marchés restent vigilants. En dépit de ces défis, l'Arabie saoudite a annoncé son intention d'augmenter les prix du pétrole pour l'Asie, citant un resserrement de l'offre mondiale dû aux réductions de production de l'OPEP+ et aux récentes sanctions américaines sur les exportations de pétrole russe.
L'or en recul : les investisseurs se tournent vers des actifs plus sûrs
Dans le même temps, le marché de l'or a également connu une baisse, avec un recul de 1,27 % qui a vu le métal précieux se négocier sous la barre des 2 735 dollars l'once. Cette chute fait suite à un sommet de plus de deux mois à 2 770 dollars atteint lors de la dernière séance. Les investisseurs ont privilégié les titres à revenu fixe et les actions défensives, réagissant à un recalibrage des rendements futurs pour les grandes entreprises technologiques américaines.
Cependant, les attentes d'une politique monétaire accommodante de la part de la Réserve fédérale (Fed) ont limité la baisse de l'or. La banque centrale devrait maintenir ses taux d'intérêt inchangés lors de sa réunion cette semaine, mais les investisseurs espèrent que le président Jerome Powell évitera de donner des indications trop optimistes, surtout après que les dernières données sur l'indice des prix à la consommation (IPC) ont montré un ralentissement de l'inflation sous-jacente.
Les risques pro-inflationnistes liés à la politique commerciale américaine semblent également s'être atténués, Trump ayant assoupli sa rhétorique sur les droits de douane à l'encontre de la Chine et évité d'imposer des taxes sur les exportations colombiennes après un accord d'expatriation convenu avec Bogotá. Les marchés anticipent désormais deux baisses de taux de la Fed cette année, avec un consensus croissant pour une première réduction en mai, ce qui pourrait favoriser les actifs non porteurs d'intérêts comme l'or.
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