Les cours du pétrole ont enregistré une hausse significative ce jeudi, portés par l'optimisme suscité par des avancées potentielles dans les négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis, les deux plus grands consommateurs de pétrole au monde.

Cette dynamique a été renforcée par l'annonce du président américain Donald Trump, qui a indiqué qu'un accord avec le Royaume-Uni serait dévoilé dans la journée.
Ce développement est perçu par les marchés comme un signe encourageant de détente dans la guerre commerciale qui a pesé sur les perspectives économiques.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a progressé de 1,40 %, atteignant 62 dollars, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a augmenté de 1,6 %, se chiffrant à 59 dollars.
La demande de pétrole est particulièrement sensible à l'activité économique des grands pays consommateurs, ce qui explique pourquoi des perspectives plus optimistes peuvent faire grimper les prix.
Dans un contexte de tensions tarifaires, Pékin et Washington doivent se rencontrer ce week-end pour poser les bases de nouvelles négociations commerciales.
Les droits de douane imposés par les deux pays demeurent très élevés, ce qui continue d'affecter les marchés.
Par ailleurs, les prix du pétrole sont également influencés par une offre plus abondante que prévu de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (OPEP+).
Les stocks de pétrole brut ont légèrement diminué, enregistrant une baisse de 2 millions de barils, tandis que les stocks de produits raffinés ont également chuté.
Cependant, contre toute attente, les stocks d'essence ont augmenté, ce qui maintient une pression sur les prix du pétrole.
Une résistance semble se former autour des 60 dollars le baril, un seuil en dessous duquel la rentabilité de la production pétrolière pourrait être compromise dans de nombreux pays.
L'or prolonge sa chute, impacté par les taux d'intérêt et l'incertitude commerciale
En parallèle, l'or a prolongé sa tendance à la baisse, atteignant environ 3 330 dollars l'once ce jeudi.
Les perspectives prudentes concernant les taux d'intérêt américains ont pesé sur l'attrait de ce métal précieux, considéré comme un actif non productif.
La Réserve fédérale a maintenu son taux de référence inchangé, conformément aux attentes du marché, tout en mettant en garde contre les risques croissants d'inflation et de chômage.
Le président de la Fed, Jerome Powell, a précisé que la banque centrale n'envisageait pas de réduire ses taux préventivement en réponse aux retombées économiques potentielles des droits de douane.
L'incertitude entourant les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine a également contribué à limiter les pertes supplémentaires de l'or.
Donald Trump a déclaré qu'il n'envisagerait pas de réduire les droits de douane de 145 % imposés à la Chine pour faire avancer les discussions, ce qui a réduit les espoirs d'une percée dans les négociations.
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