Pétrole : correction Dans notre dépêche datée de jeudi 5 mai et diffusée à 16h17 GMT, merci de bien lire au 10ème paragraphe que le chiffre de 2 millions de barils par jour correspond aux barils non produits au sein de l'Opep en raison d'interruptions imprévues de la production et non à la production de pétrole libyenne, qui s'est établie en février à 396,000 barils par jour selon le cartel.
Revoici rectifiéLondres (awp/afp) -Les cours du pétrole poursuivaient leur mouvement haussier jeudi en fin d'échanges européens, profitant des craintes ponctuelles que faisaient peser sur l'approvisionnement de pétrole des feux de forêt dans la province canadienne de l'Alberta et de nouveaux signes d'instabilité politique en Libye.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 45,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 97 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juin prenait 1,15 dollar à 44,93 dollars.
Les prix du pétrole s'essoufflaient vendredi en cours d'échanges européens, repartant en baisse après les importants gains réalisés la veille dans le sillage de craintes pour la production canadienne et libyenne.
correction Dans notre envoi du jeudi 5 mai diffusé à 19H29 GMT, merci de bien lire au 9ème paragraphe que le chiffre de 2 millions de barils par jour correspond aux barils non produits au sein de l'Opep en raison d'interruptions imprévues de la production, et non à la production de pétrole libyenne qui s'est établie en février à 396,000 barils par jour, selon le cartel.
Les cours du pétrole brut ont fini sur une nouvelle petite hausse jeudi, ayant perdu en séance une grande partie de l'élan donné par les craintes suscitées par les incendies au Canada et l'approvisionnement en général.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juin a gagné 54 cents à 44,32 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 39 cents à 45,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Le marché du pétrole se repliait à l'ouverture du marché vendredi à New York, les investisseurs ne semblant plus s'attendre à des problèmes d'approvisionnement durables en dépit des incendies au Canada et de troubles en Libye.
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juin perdait 17 cents à 44,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
'La remontée des prix du pétrole s'essouffle', affirmaient les analystes de Commerzbank, décelant de premiers signes d'un basculement du moral des investisseurs, après presque trois mois de forte hausse.
Certes, 'toutes les interruptions de production ont peu de chances de durer, mais à notre avis nous voyons un changement de mentalité dans le marché du pétrole qui pourrait encore peser sur les prix à court terme', expliquaient-ils.
Andy Lipow, chez Lipow Oil Associates, a reconnu qu'il était 'un peu surpris (par le repli des cours) alors que la production de pétrole au Canada pourrait être réduite de jusqu'à un million de barils par jour' par les feux de forêts qui ravagent depuis mardi la ville de Fort McMurray, au cœur de la région des sables bitumineux de l'Alberta (ouest).
Les cours du pétrole amorçaient une reprise vendredi en fin d'échanges européens, aidés par un affaiblissement du dollar consécutif aux chiffres décevants du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole brut ont encore fini en légère hausse vendredi, à la faveur d'un affaiblissement du dollar, sans toutefois réussir à inscrire une nouvelle progression sur la semaine.
La baisse de la production de pétrole canadienne en raison des feux de forêts qui ravagent la région de Fort McMurray, capitale des sables bitumineux dans le nord de l'Alberta, pourrait atteindre un million de barils par jour, selon des analystes.
'On estime maintenant à un million de barils par jour le volume de production qui a été retiré du marché', a indiqué vendredi Matt Smith de ClipperData.
Il a rappelé que le Canada produit 4 millions de barils par jour dont 80% dans l'Alberta (ouest du Canada) dont 3 millions sont exportés vers les Etats-Unis, principalement par oléoducs.
D'autres estimations de la baisse de production imputable aux incendies varient entre 600000 et 800000.
Métaux précieux : Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont souffert cette semaine d'une nouvelle phase de correction, sous l'effet conjugué de données économiques décevantes en provenance de Chine et des États-Unis et d'un net rebond du dollar.
Si les cours sont parvenus lundi à maintenir la tendance haussière de la fin de semaine précédente -dans un marché aux faibles volumes d'échanges en raison d'un jour férié au Royaume-Uni et en Chine- ils ont fortement décliné dès mardi, réagissant à la fois à la baisse des cours du pétrole et à de mauvais indicateurs américains et chinois.
'Les données économiques ternes (publiées en début de semaine) ont sans aucun doute (eu) un effet baissier' sur les prix, faisant craindre pour la demande de métaux de base, ont souligné les analystes de Commerzbank.
Les États-Unis et la Chine ont en effet publié lundi et mardi leurs statistiques sur l'activité dans le secteur manufacturier en avril, qui a nettement ralenti chez les deux premiers consommateurs de métaux du monde.
Mais selon les experts de Commerzbank, la baisse des cours est aussi à mettre au compte d'un mouvement de correction après la très forte progression enregistrée par les prix depuis début avril.
L'or a consolidé ses gains cette semaine, parvenant finalement à nettement rebondir vendredi après une baisse de régime liée au renforcement dollar.
Alimentaires : Le café a progressé la semaine dernière grâce à la sécheresse sévissant dans les principales régions productrices tandis que le cacao a creusé ses pertes sur fond d'incertitudes sur le déficit annoncé et que le sucre a consolidé ses gains au terme d'une semaine agitée.
- Le café poussé à la hausse par la sécheresse -Les cours du café ont nettement progressé cette semaine à Londres, encouragés par un resserrement de l'offre, tandis qu'ils se sont stabilisés à New York.
La tonne de robusta est ainsi montée vendredi jusqu'à 1,655 dollars, au plus haut en six mois, au terme d'une semaine toutefois écourtée en raison d'un jour férié lundi au Royaume-Uni.
De son côté, l'arabica a connu une semaine plus mitigée, baissant dans un premier temps jusqu'à atteindre mercredi 118,90 cents, un minimum en deux mois, avant de se reprendre.
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