La paire EURUSD est en hausse après la baisse de l'indice des prix à la consommation américain, actuellement, le cours de l'euro progresse de +0,26% à 1,1022 dollar sur le marché du Forex.
Repli du dollar après l'indice des prix à la consommation américain
L'indice du dollar a chuté à 102,2 mercredi, revenant à des niveaux bas non vus depuis la mi-janvier. Cette baisse intervient alors que le rapport sur l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) pour les États-Unis a été largement conforme aux attentes, continuant d'indiquer une légère tendance désinflationniste. Les chiffres de l'IPC de base et de l'IPC global se sont alignés sur les prévisions, mais le taux annuel global a chuté de manière inattendue à 2,9 %, le plus bas depuis mars 2021.
En outre, les prix à la production ont légèrement augmenté de 0,1 % par rapport au mois précédent en juillet, ce qui est inférieur aux attentes d'une augmentation de 0,2 %. De manière surprenante, les prix à la production de base sont restés stables, contrairement aux prévisions. Ces données économiques ont incité les traders à parier que la Réserve fédérale (Fed) commencera à réduire ses taux d'intérêt dès septembre. Les probabilités d'une réduction de 50 points de base se situent actuellement autour de 46 %.
L'inflation mesurée par l'IPC aux États-Unis a progressé de 0,2 % sur un mois en juillet, conformément aux attentes du consensus. Ce chiffre, bien qu'il soit en ligne avec les prévisions, incite les investisseurs à parier sur une baisse des taux de la Fed en septembre. Cependant, il éloigne également la perspective d'une baisse importante de 50 points de base. Avant la publication de ces données, les marchés jugeaient à peu près égale la probabilité d'une baisse des taux de 25 et 50 points de base en septembre, notamment après un rapport mensuel sur l'emploi médiocre.
Suite à ces nouvelles données, les marchés monétaires estiment désormais à 60 % la probabilité d'une baisse de 25 points de base. La stabilité des chiffres de l'inflation incite les observateurs du marché à se demander si les données actuelles justifient un ajustement agressif de la politique monétaire, en particulier une baisse des taux de 50 points de base en septembre.
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