Le dollar américain a enregistré une légère baisse vendredi, suivant la tendance des rendements obligataires qui ont également fléchi.

Cette évolution intervient après la publication de données économiques américaines cette semaine, qui ont alimenté les anticipations d'une éventuelle réduction des taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed) dans le courant de l'année.
L'euro s'échange autour de 1,12 dollar
Plus précisément, le dollar a perdu 0,05 % par rapport à un panier de devises de référence, tandis que l'euro a gagné 0,05 %, s'échangeant autour de 1,12 dollar.
Ce niveau représente un rebond pour l'euro, qui avait atteint des plus bas d'un mois le 12 mai, suite à l'annonce d'une trêve de 90 jours entre les États-Unis et la Chine, accompagnée d'une réduction des droits de douane.
Initialement, cette réduction des droits de douane avait suscité un certain optimisme quant à une désescalade potentielle de la guerre commerciale entre les deux puissances.
Cependant, cet enthousiasme s'est rapidement estompé, et les investisseurs demeurent en attente de nouveaux développements sur ce front.
Parallèlement, des inquiétudes croissantes concernant un ralentissement potentiel de l'économie américaine ont également pesé sur la valeur du dollar.
Les analystes surveillent de près les indicateurs économiques, qui pourraient influencer les décisions de la Fed.
En ce qui concerne la politique monétaire en Europe, la Banque centrale européenne (BCE) est attendue pour continuer à réduire les coûts d'emprunt lors de sa réunion de juin, et potentiellement au-delà.
Martins Kazaks, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a indiqué que les réductions de taux pourraient toucher à leur fin si les prévisions d'inflation de base, qui visent un retour à 2 % cette année, se confirment.
Les données récentes montrent que l'inflation dans la zone euro est restée stable à 2,2 % en avril, tandis que l'inflation de base a enregistré une hausse à 2,7 %.
De plus, la croissance du produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre a été révisée à la baisse, passant de 0,4 % à 0,3 %, ce qui soulève des questions sur la robustesse de l'économie de la zone euro.
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