Le dollar américain subit une forte dépréciation, enregistrant une baisse de 1,70 % par rapport à un panier de devises de référence. Cette chute est attribuée à une posture budgétaire plus restrictive aux États-Unis, qui exerce des pressions sur la croissance économique du pays. En conséquence, l'euro a gagné 1,90 %, atteignant 1,105 dollar, tandis que la livre sterling s'est renforcée de 1,1 %, s'élevant à 1,314 dollar.
Le dollar atteint son plus bas niveau depuis près de six mois en raison des tarifs douaniers de Trump
Cette situation a été exacerbée par les récentes mesures tarifaires mises en place par le président Donald Trump, qui ont contribué à faire chuter l'indice du dollar en dessous de la barre des 103, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis près de six mois. Les nouvelles politiques commerciales de Trump, annoncées la semaine dernière, comprennent un tarif de base de 10 % sur toutes les importations, avec des taux plus élevés pour des partenaires commerciaux clés tels que la Chine (34 %), l'Union européenne (20 %) et le Japon (24 %). De plus, des droits de douane de 25 % sur toutes les automobiles fabriquées à l'étranger ont été appliqués immédiatement.
Sur le plan économique, les données récentes présentent un tableau contrasté. Le rapport ADP a révélé une augmentation de 155 000 emplois dans le secteur privé en mars, un chiffre supérieur aux prévisions des analystes. Cependant, le rapport JOLTS a signalé une chute des ouvertures d'emploi, qui sont tombées à 7,57 millions, ce qui pourrait indiquer un ralentissement potentiel du marché du travail.
Les investisseurs se tournent désormais vers le rapport sur les emplois non agricoles, prévu pour vendredi, qui pourrait fournir des indications cruciales sur la direction future de la politique monétaire de la Réserve fédérale. Ce rapport sera scruté de près, car il pourrait influencer les décisions de la Fed concernant les taux d'intérêt dans un contexte économique incertain.
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