
"Marché : Pourquoi le portefeuille boursier de l'État atomise la performance du CAC 40 depuis le début de l'année ?"
C'est sous ce titre que BFM Bourse revient sur les belles performances de la partie cotée du portefeuille de l'APE, l'Agence des participations de l'État qui possède 10 participations dans des entreprises cotées (et un peu plus de 70 dans des groupes non cotés). Vous pouvez consulter toute la liste sur le site officiel de l'Agence ici.
« Au dernier pointage publié par l'APE, le 24 avril dernier, ce portefeuille de 10 participations cotées était valorisé à 60,74 milliards d'euros et affichait une performance de 13,13 % entre le 1er janvier et le 24 avril, contre une hausse de seulement 1,65 % pour le CAC 40 sur cette période, soit donc huit fois plus. »
Selon ce calcul simplifié effectué par nos soins, le portefeuille de l'APE était valorisé à cette date à 67,2 milliards d'euros, ce qui traduit une performance brute d'un peu plus de 25 % depuis le 1er janvier (contre 5% pour le CAC 40 donc). »
Le mauvais postulat de la Cour des Comptes !
« Évidemment l'État actionnaire n'a pas vocation à investir dans des sociétés comme un actionnaire traditionnel, qui se concentrerait sur la performance pure et dure. « L'État n'est pas un actionnaire comme un autre », jugeait la Cour des comptes dans un rapport de 2017. Les enjeux de souverainetés priment. « La mission de l'APE est de gérer le portefeuille de participations de l'État, investisseur en fonds propres dans des entreprises jugées stratégiques, pour stabiliser leur capital et les accompagner dans leur développement et leur transformation », souligne d'ailleurs l'agence sur son site.
Rappelons également qu'outre l'État, des organismes publics et parapublics possèdent des participations dans des groupes cotés. C'est le cas de Bpifrance, actionnaire de Stellantis, Worldline ou encore Eutelsat, ou plus récemment de Veolia et de la Caisse des dépôts et consignations, présente au capital d'Emeis (ex-Orpea), d'Euronext, d'Icade, ou encore de la Compagnie des Alpes. »
C'est en raisonnant ainsi, en se croyant plus malin que tout le monde avec une pensée plus que conventionnelle où tout le monde répète les mêmes choses en pensant que c'est ce qu'il faut penser après avoir eu la même formation, que l'Etat français n'a pas de fonds souverain contrairement finalement aux pays les… mieux gérés et les plus riches !
L'Etat peut tout à fait être un actionnaire comme les autres et encaisser des dividendes comme actionnaire au lieu d'encaisser des impôts qui viennent réduire le rendement du capital et donc provoquer la pauvreté de tout le tissu industriel et commercial.
Quand vous percevez des dividendes, vous n'avez pas le même besoin de percevoir des impôts.
Mais non… les « sages » de la Cour des Comptes pensent encore comme dans les années 80 avec un logiciel intellectuel socialiste que « l'Etat n'est pas un actionnaire comme les autres », que « l'Etat n'a pas vocation à investir dans des sociétés comme un actionnaire tradictionnel »… Ha bon ?
Et pour quelle raison les gros malins et autres vedettes des ministères ?
Cela se passe très bien pour le fonds souverain norvégien, saoudien, qatari ou émirati…
Nous sommes dirigés par des nuls sans idée, sans vision et dépourvus de toute créativité.
Charles SANNAT
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