
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Des élus s'insurgent contre la fermeture des piscines publiques .La société délégataire de service public est critiquée pour avoir clos une trentaine d'établissements et de centres nautiques le 5 septembre. Des collectivités territoriales dénoncent la décision unilatérale d'une entreprise réputée pour sa brutalité.
- « Netflix, l'aliénation en série » : un pamphlet contre la plate-forme numérique .Dans son ouvrage incisif, Romain Blondeau évoque les raisons qui ont fait de l'entreprise américaine un géant du streaming. En France, selon lui, c'est grâce à la proximité idéologique du patron Reed Hastings et d'Emmanuel Macron que Netflix a pu s'imposer.
- Location : des annonces trop souvent incomplètes .Les annonces de location doivent comprendre de nouvelles informations destinées au locataire depuis le 1er juillet, mais la réglementation n'est pas toujours respectée.
- Des salariés à la recherche du sens perdu .Dans leur essai, Thomas Coutrot et Coralie Perez décrivent le refus croissant de la part des salariés d'un travail dépourvu de sens, qui met les entreprises au défi.
- Electricité : il faut « mettre en place un système public d'exploitation du parc français basé sur une grille tarifaire simple et équitable pour les consommateurs comme pour les producteurs » .L'économiste et syndicaliste Anne Debrégeas estime, dans une tribune au « Monde », que les mesures envisagées par la Commission européenne pour plafonner le prix de l'électricité ne rompent pas avec la logique de marché qui a provoqué leur envolée.
- Le dollar à plus de 1 euro : pourquoi le billet vert triomphe .Dans un contexte d'incertitude économique et géopolitique, la monnaie américaine a dépassé l'euro pour la première fois depuis 2002. Une suprématie qui reflète les rapports de force à l'œuvre sur la planète.
- Le fondateur de Patagonia laisse son entreprise à Dame Nature, sans cession ni introduction en bourse .Les dividendes de l'entreprise de vêtements de plein air fondée par Yvon Chouinard financeront désormais les actions destinées à lutter contre le réchauffement climatique, à hauteur de 100 millions de dollars par an.
- Crise énergétique : l'exécutif débloque 45 milliards d'euros pour prolonger le bouclier tarifaire .Face à la flambée des prix de l'énergie, le gouvernement a choisi d'ouvrir de nouveau les vannes budgétaires pour soutenir les ménages et les entreprises en 2023.
- Electronique et électroménager : à quelle marque faire confiance ? .Smartphones, fours, enceintes audio… Réalisée sur des centaines de milliers d'appareils de différentes catégories, une étude du service après-vente de Fnac Darty classe les marques par ordre de fiabilité.
- Valérie Pécresse agite la menace d'un passe Navigo à 100 euros à cause de l'inflation .La présidente de l'Ile-de-France fait face à un trou de 950 millions d'euros dans les comptes des transports franciliens. Elle appelle à une mobilisation générale pour éviter une augmentation de 25 euros de l'abonnement mensuel.
- Ursula von der Leyen veut récupérer 140 milliards d'euros des superprofits des entreprises énergétiques .La présidente de la Commission européenne a tenu à rassurer les citoyens des Vingt-Sept en proposant plusieurs mesures visant à contenir les prix de l'énergie, dans son discours sur l'état de l'Union, mercredi, à Strasbourg.
- « Contrairement à ce qu'affirme Fabien Roussel, il n'y a plus de séparation claire entre le monde du travail et celui des prestations sociales » .En opposant « la gauche du travail » et celle des « allocations [et] des minima sociaux », le secrétaire national du PCF occulte un phénomène majeur : la porosité croissante entre ces deux mondes, explique le sociologue Nicolas Duvoux.
- Pôle emploi lance une plate-forme à destination des décideurs locaux .L'opérateur public a lancé un nouvel outil pour aider employeurs et collectivités à mieux cerner les dynamiques en œuvre au niveau local.
- Ursula von der Leyen propose aux eurodéputés de plafonner les revenus « malvenus » des énergéticiens .Dans son discours sur l'état de l'Union européenne, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé un mécanisme visant à aider les Etats membres à « amortir » la crise énergétique. Un plafonnement des revenus des entreprises produisant de l'électricité permettrait de rapporter « plus de 140 milliards d'euros ».
- Les couteaux Opinel victimes de leur succès .La marque, qui peine à répondre à la demande, est en train d'installer de nouvelles machines dans son usine savoyarde.
- En Suède, les acteurs privés du secteur public soulagés .Les entreprises, qui craignaient que la victoire de la gauche mène à plus de régulations et à une éventuelle interdiction de leurs profits, ne cachent pas leur satisfaction de voir la droite et l'extrême droite progresser.
- Air France annule 55 % de ses vols courts et moyens-courriers et 10 % de ses longs-courriers prévus le 16 septembre .Cela représente environ quatre cents vols annulés sur huit cents prévus vendredi, selon la compagnie, qui « recommande fortement à ses clients de reporter leur voyage » en raison d'une grève des contrôleurs aériens français.
- « Donner la priorité au ferroviaire nécessite un doublement des investissements qui lui sont consacrés » .Osons le train, car celui du climat ne passera pas deux fois, plaide, dans une tribune au « Monde », Bruno Gazeau, président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, regrettant que la priorité donnée à cette « épine dorsale » de la mobilité soit encore relative.
- Google devra bien payer une amende de 4,1 milliards d'euros à la justice européenne pour non-respect de la concurrence .La multinationale, coupable d'avoir abusé de la position dominante de son système d'exploitation Android, a échoué à faire annuler cette amende record.
- Planification écologique : « La France ne manque pas de plans, elle en a même peut-être trop » .L'abondance d'initiatives en vue de la transition énergétique et la perte de repères d'EDF illustrent les difficultés inhérentes à cet exercice : voir loin tout en s'adaptant aux circonstances de court terme, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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