
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « Le lien indéfectible entre le temps et la consommation permet d'envisager de gagner en sobriété de deux façons » .Pratiquer la sobriété autrement nécessiterait de modifier son emploi du temps et de réorienter ses achats, constate l'économiste François Lévêque, dans une tribune au « Monde », mais cela ne va pas forcément de soi.
- Attention aux crédits instantanés .Ces mini-prêts qui vous permettent de recevoir rpidement de l'argent, tout comme le paiement fractionné sont, pour le moment, en dehors du champ protecteur de la réglementation sur le crédit.
- La base 217, laboratoire XXL d'un urbanisme du temps long .Le temps d'un week-end, le site de l'Essonne accueille la Fête de « L'Humanité ». L'occasion de démontrer que, bien qu'original, le projet de transformation de cette ancienne base militaire est viable.
- Pourquoi le prix de l'électricité dépend de celui du gaz, et autres questions sur les factures à venir .Les ministres européens de l'énergie se réunissent en urgence, vendredi, pour faire face à une flambée historique des tarifs.
- Assurance-chômage : un front syndical dénonce une réforme « simpliste » .Huit organisations de salariés et cinq mouvements de défense de la jeunesse ont diffusé, vendredi, un texte qui critique durement le projet du gouvernement consistant à moduler les règles d'indemnisation des demandeurs d'emploi en fonction de la conjoncture.
- La fin du rêve américain pour les jeunes en volontariat international en entreprise .L'inflation galopante aux Etats-Unis et la chute de l'euro face au dollar grèvent le budget des expatriés embauchés sous le statut de volontaire international en entreprise (VIE). Business France reconnaît une « situation exceptionnelle »
- Faire payer les télécoms par les géants du Web ? La bataille sera longue .Alors que les opérateurs militent pour faire financer les infrastructures par les Google et autres Netflix, le commissaire européen Thierry Breton annonce une large consultation sur « la régulation des réseaux ».
- La voiture électrique commence à séduire les Etats-Unis .La Californie a adopté, fin août, une réglementation qui impose aux véhicules vendus à partir de 2035 d'être tout électriques ou hybrides rechargeables.
- La mort du syndicaliste Claude Pitous .Effectuant toute sa carrière professionnelle au PTT, ce syndicaliste connu pour son combat pour la transformation de la condition salariale avait failli être secrétaire général de FO. Il s'est éteint le 4 septembre à l'âge de 86 ans.
- Taxe sur les multinationales : l'Europe met la pression sur Budapest .Cinq ministres des finances européens, dont le Français Bruno Le Maire, ont diffusé vendredi un texte commun. Ils se disent prêts à mettre en œuvre la taxe minimale de 15 % sur les multinationales en 2023 et à trouver le moyen légal de le faire en dépit de l'opposition de Budapest.
- « Il s'agit de savoir si l'entreprise veut contribuer à la stabilisation du monde et éviter ses dérives chaotiques, ou si elle veut continuer à s'abriter derrière les défaillances du marché » .L'expert du développement durable Patrick d'Humières s'étonne, dans une tribune au « Monde », de la prise de position d'Emmanuel Faber, devenu président d'une instance américaine de normalisation, contradictoire avec ses engagements antérieurs à la tête de Danone.
- Les Belges se ruent en France pour faire leurs courses .Bruxelles redoute un effondrement de la distribution dans les zones frontalières, les prix alimentaires étant nettement plus bas dans l'Hexagone.
- Le gendarme de l'énergie lance une enquête contre un fournisseur d'électricité soupçonné d'abus .La Commission de régulation de l'énergie cherche à savoir si l'entreprise visée a revendu à prix élevé de l'électricité nucléaire achetée bon marché auprès d'EDF.
- « Il est juste de donner le pouvoir aux citoyens de construire des solutions pionnières et de partager équitablement les richesses produites » .Les dirigeants de neuf coopératives plaident, dans une tribune au « Monde », pour un renforcement du financement des entreprises de l'économie sociale et solidaire.
- « Les entreprises dessinent d'ores et déjà les contours, encore flous, d'une nouvelle économie et d'un nouveau rapport à l'humain et au vivant » .L'entrepreneur Xavier Alberti considère, dans une tribune au « Monde », que les initiatives économiques qui construisent le bien commun doivent s'appuyer sur des principes d'équilibre des répartitions et de ralentissement des rythmes.
- « L'économie sociale et solidaire existe dans la loi depuis 2014, mais, dans les faits, elle n'intéresse politiquement personne » .Le consultant Pierre Liret appelle, dans une tribune au « Monde », à dépasser la division lucratif-non lucratif pour donner une existence institutionnelle et politique à la myriade de structures qui servent la communauté.
- « La fin de l'économie de l'infini n'est acceptable que si elle est vécue comme collectivement et équitablement assumée » .Si le marché a besoin de croire à l'absence de toute limite de la consommation et de la technologie, il faudra pourtant abandonner ce mythe, prévient le chercheur Christophe Degryse dans une tribune au « Monde ».
- « Le conseil est un Far West quand l'audit est un jardin français » .Plus de vingt ans après avoir vendu sa branche de consultants, EY, l'un des quatre grands cabinets d'audit et de conseil mondiaux, récidive. La séparation de ses activités, en plein boom des conseils aux entreprises et aux gouvernements, pourrait rapporter gros aux auditeurs, remarque Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- « En fermant ses musées deux jours par semaine, la ville de Strasbourg semble acter l'impossibilité de les rendre populaires » .L'économie, conséquence de l'explosion des prix du gaz, semble dérisoire par rapport au signe fâcheux envoyé par la mairie écologiste, observe dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
- Coût de l'énergie : tensions en vue sur les budgets des établissements scolaires .Avec l'inflation, les dépenses pour le chauffage et l'électricité menacent de toucher le fonctionnement des écoles, des collèges et des lycées. Avec des répercussions sur le plan pédagogique, comme des économies sur le matériel ou des annulations de sorties scolaires.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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