Zone euro : La Banque de France attend une croissance d''au moins 1,4%' pour l'économie française cette année, qui n'accélérerait que très légèrement en 2017 et 2018 .

La croissance de l'activité des entreprises de la ZONE EURO s'est accélérée plus qu'attendu en mai mais reste modeste, un nouvel indice suggérant que le produit intérieur brut du deuxième trimestre ne sera pas aussi dynamique que celui du premier, montrent vendredi les résultats définitifs de l'enquàªte mensuelle Markit auprès des directeurs d'achats.
L'indice PMI composite de la région a atteint 53,1 en mai, dépassant l'estimation 'flash' publiée le 23 mai et l'indice définitif de 53,0 du mois d'avril.
Il dépasse depuis la mi-2013 le seuil de 50 séparant contraction et expansion.
Le PMI du seul secteur des services est passé à 53,3 contre 53,1 en avril et en première estimation.
"Les résultats de l'enquête suggèrent une hausse de 0,3% du PIB au deuxième trimestre, donc que la poussée de croissance du début de l'année se révélera hélas de courte durée.
Les économistes les attendaient en hausse : les ventes au détail en zone euro, baromètre de la consommation, sont restées stables en avril.
Etats-Unis : L'économie américaine a créé au mois de mai le plus faible nombre d'emplois depuis plus de cinq ans, un chiffre qui souligne certaines faiblesses du marché du travail et pourrait dissuader la Réserve fédérale de relever ses taux d'intéràªt dans un avenir proche.
Le département du Travail n'a recensé que 38,000 créations de postes le mois dernier après 123,000 (révisé) en avril.
Le chiffre de mai est le plus faible depuis septembre 2010.
Les Etats-Unis ont dévoilé des 'chiffres de l'emploi en trompe l'œil en mai.
Le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis en mai, très décevant sur les créations d'emplois même si le taux de chômage a baissé, douche les espoirs d'une hausse des taux directeurs en juin.
Le taux de chômage aux Etats-Unis a reculé en mai à son plus bas niveau en presque neuf ans, perdant trois dixièmes de points à 4,7%.
Mais cette apparente bonne nouvelle s'est associée à des créations d'emplois très faibles, qui ont stupéfié les analystes, selon les chiffres du département du Travail publiés vendredi.
Les entreprises américaines ont drastiquement freiné les embauches le mois dernier, les créations d'emplois tombant à 38,000, leur score mensuel le plus faible depuis septembre 2010 alors que l'économie américaine semblait récemment plutôt donner des gages de relative bonne santé.
Le déficit commercial des Etats-Unis s'est moins creusé qu'attendu en avril grâce à un rebond des exportations de biens, ce qui pourrait permettre à la balance commerciale d'apporter une contribution positive à la croissance du deuxième trimestre.
Le département du Commerce a fait état vendredi d'un déficit commercial en hausse de 5,3% à 37,4 milliards de dollars (33,2 milliards d'euros) en avril.
Le déficit de mars a été révisé en baisse à 35,5 milliards de dollars, le plus faible depuis décembre 2013, contre 40,4 milliards annoncé initialement.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne pour avril un déficit de 41,3 milliards.
Ajusté de l'inflation, le déficit commercial s'est creusé à 57,6 milliards contre 56,1 milliards en mars.
La hausse des commandes industrielles s'est accélérée en avril principalement du fait des commandes dans le secteur des transports, a indiqué vendredi le département du Commerce.
Monde : Le ralentissement de l'économie mondiale et la remontée du prix du pétrol sont en cause.
Grèce : Le tourisme souffle un vent d'optimisme sur la Grèce.
Le secteur, qui représente 24% du PIB et emploie une personne sur cinq dans le pays.
Canada : Le déficit commercial du Canada s'est réduit en avril à 2,9 milliards de dollars canadiens, contre -3,2 milliards un mois plus tôt, grâce aux exportations d'énergie et de machinerie, a indiqué vendredi l'institut national de la Statistique.
Ce chiffre est toutefois moins bon qu'attendu par les analystes de marché, dont le consensus était de -2,6 milliards de dollars canadiens.
Les exportations ont augmenté de 1,5% en avril, à 41,8 milliards de dollars, alors que les importations ont-elles cru de 0,9% à 44,7 milliards de dollars, selon Statistique Canada.
Le commerce avec les Etats-Unis, premier partenaire du Canada, a nettement progressé.
Les importations du voisin américain ont augmenté de 3,0% à 29,7 milliards de dollars et les exportations canadiennes vers ce pays de 2,3% à 31,3 milliards de dollars canadiens.
Allemagne : La Bundesbank a abaissé vendredi ses prévisions de croissance et d'inflation pour l'Allemagne tout en soulignant que la première économie d'Europe était plus solide que ne l'indiquent ces chiffres, avec un développement de l'activité plus rapide que celui des capacités de production.
La banque centrale allemande voit désormais le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne croitre de 1,7% cette année, contre une prévision de 1,8% en décembre, et elle anticipe une inflation de 1,4% contre 1,7% précédemment.
L'activité économique intérieure semble devoir continuer de bénéficier d'une croissance vigoureuse de l'emploi, qui est alimentée pour une part considérable par la migration économique en provenance des pays de l'Union européenne, et d'une croissance robuste des revenus', écrit la Bundesbank dans ses prévisions économiques semestrielles.
Pour l'année en cours, la demande intérieure est en outre soutenue par la nouvelle chute des cours du pétrole et par les gains associés en termes de pouvoir d'achat', ajoute-t-elle.
La Bundesbank évoque aussi les effets d'une 'politique budgétaire particulièrement expansionniste en 2016 grà¢ce, pour une part non négligeable, aux dépenses publiques supplémentaires liées à l'arrivée de réfugiés.
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