Etats-Unis : Usa, repli surprise des inscrits hebdomadaires au chômage.Le Département américain du Travail a dénombré 264,000 nouveaux inscrits aux allocations chômage lors de la semaine close le 9 mai, contre 265,000 au terme de la semaine précédente (chiffre non révisé).

Le consensus des économistes anticipait a contrario une augmentation autour de 275,000 nouveaux inscrits.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont légèrement reculé, déjouant les attentes des analystes et s'installant autour du plus bas niveau depuis 15 ans, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.
Le ministère a recensé le dépôt de 264'000 nouvelles demandes en données corrigées des variations saisonnières pour la semaine close le 9 mai, ce qui représente un recul de 1000 demandes.
C'est le deuxième plus bas niveau depuis le printemps 2000, a précisé un statisticien.
Les analystes s'attendaient au contraire à une hausse des demandes de 10'000 à 275'000.
Il n'y a pas eu de facteur particulier pour expliquer ce léger déclin des demandes, indique le ministère.
Les prix à la production ont rechuté en avril contrairement aux prévisions des analystes à la fois à cause d'une nouvelle baisse des prix de l'énergie et d'un recul des prix des biens, a indiqué jeudi le département du Travail.
Il était brièvement repassé dans le vert en mars ( 0,2%), après quatre mois de recul.
Les analystes tablaient sur une nouvelle hausse de 0,2%.
Sur un an, l'évolution des prix à la production glisse davantage en territoire négatif accusant une baisse de 1,3%, un record depuis la tenue de ces statistiques en novembre 2010.
Les prix à la production pour la demande finale ont chuté de 0,4% le mois dernier aux Etats-Unis, selon le Département du Travail, alors que les économistes anticipaient en moyenne une hausse de l'ordre de 0,1%.
Hors composantes volatiles que sont l'alimentation, l'énergie et les services commerciaux, l'indice des prix producteurs a toutefois augmenté de 0,1% en avril, conformément au consensus de marché.
Par rapport au mois correspondant en 2014, les prix à la production ont baissé de 1,3% en avril, une baisse qui s'accentue donc par rapport à celle de 0,8% observée en mars.
Hors composantes volatiles, ils ont cependant augmenté de 0,7% le mois dernier.
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Les prix à la production ont renoué avec leur tendance baissière en avril avec une baisse des coûts de l'énergie et un dollar fort qui se sont employés à atténuer les pressions inflationnistes, autant d'éléments susceptibles de pousser la Réserve fédérale (Fed) à attendre plus tard dans l'année avant de remonter les taux.
La plupart des économistes ne voient pas la Fed relever les taux d'intérêt avant septembre.
L'indice des prix à la production a diminué de 0,4% en avril, son troisième recul de l'année, après une hausse de 0,2% en mars.
Sur 12 mois à fin avril, la baisse des prix producteurs est de 1,3%, la plus forte depuis 2010, après -0,8% en mars.
Les prix de l'énergie ont baissé de 2,9% après une hausse de 1,5% en mars.
Grèce : La grèce débloque la procédure de vente du port du pirée.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) juge la situation 'très incertaine'.
La Grèce a débloqué la procédure de cession du port du Pirée, le plus grand port du pays, et demandé à trois candidats de présenter des offres contraignantes d'ici septembre pour le rachat d'une participation majoritaire dans son capital, a indiqué jeudi à Reuters un responsable des privatisations.
Athènes avait retenu l'an dernier le chinois Cosco Group et quatre autres candidats pour une participation de 67% mais la vente avait été suspendue par le gouvernement de la gauche radicale du Premier ministre Alexis Tsipras à son arrivée au pouvoir cette année.
La reprise de cette cession devrait être l'une des grandes concessions faites par Alexis Tsipras à l'Union européenne et au Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre des négociations en cours pour obtenir une nouvelle aide financière.
Athènes propose désormais aux candidats, dans une lettre envoyée mercredi soir, de prendre une participation de 51% dans le capital du port, au lieu des 67% proposés initialement, rapporte le responsable.
Seuls trois des cinq candidats initiaux --Cosco, l'exploitant de terminaux de conteneurs néerlandais APM Terminals et le groupe basé aux Philippines International Container Terminal Services -- sont toujours intéressés, précise-t-il.
Japon : Étranglé par près de 10 milliards d'euros de pertes cumulées depuis 2011, Sharp, pionnier japonais des écrans à cristaux liquides, s'est engagé jeudi à faire une nouvelle cure d'amaigrissement draconienne afin de se rétablir durablement.
Russie : La crise économique qui frappe la Russie à cause des sanctions occidentales et de la chute des cours du pétrole affecte plus violemment que prévu ses voisins et devrait se prolonger en 2016, a estimé jeudi la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
La profonde récession qui touche l'économie russe a des répercussions négatives plus importantes que prévu sur les pays avec qui elle entretient des liens économiques étroits, constate l'institution dans ses nouvelles prévisions économiques publiées à l'occasion de sa réunion annuelle organisée à Tbilissi.
Bien plus pessimiste que les autorités russes, la Berd table sur une chute de 4,5% du produit intérieur brut de la Russie cette année et de 1,8% l'an prochain, soulignant que la crise monétaire de la fin 2014 (chute du rouble et envolée de l'inflation) plombe désormais le pouvoir d'achat et la consommation.
De l'Asie centrale au Bélarus en passant par le Caucase, la plupart des pays de l'ex-URSS ont vu leur monnaie se déprécier sous la pression du rouble.
Pour presque tous les pays de la région, la Berd, fondée en 1991 pour favoriser la transition du bloc soviétique vers l'économie de marché, a assombri ses prévisions d'évolution du PIB.
Chine : En Chine, les actions d'entreprises fraîchement cotées peuvent s'envoler de 2500% en deux mois: illustration d'un système d'introductions en bourse contrôlé étroitement par les autorités, restrictif et déconnecté des réalités comme des marchés, tandis que de nombreuses firmes restent à la porte.
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