Zone euro : Le ministre bruxellois des Finances, Guy Vanhengel, a annoncé mardi dans De Standaard son intention de combattre devant la Cour constitutionnelle le projet de régularisation fiscale du gouvernement fédéral, créant ainsi une insécurité juridique qui pourrait torpiller le système aux yeux des contribuables fautifs.

La banque centrale européenne (BCE) est prête à réagir aux répercussions, pour l'heure difficiles à prévoir, du référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne, a assuré mardi son président Mario Draghi.
La BCE est 'prête' à faire face à 'tous les imprévus' qui suivront le référendum britannique, a affirmé le président de l'institution monétaire dans une intervention devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen, à Bruxelles.
Il est 'très difficile de prévoir les différents aspects de l'impact que le vote britannique pourrait avoir sur les marchés et les économies de la zone euro', a considéré M.
Draghi, au cours de ce débat retransmis sur internet.
Le chef la banque centrale a également jugé qu'il était difficile de faire des conjectures quant au résultat du référendum de jeudi, les derniers sondages plaçant au coude à coude les deux camps.
La croissance de la zone euro gagne en allant mais l'incertitude est grande, en raison notamment du référendum du 23 juin sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne (UE), c'est pourquoi la banque centrale européenne (BCE) se tient prête à agir avec tous les instruments disponibles le cas échéant, a déclaré son président Mario Draghi mardi.
Pour relancer la croissance et l'inflation, la BCE n'a pas lésiné : elle a fait basculer l'un de ses taux directeurs en territoire négatif, a décidé de racheter pour 1,700 milliards d'euros de dette souveraine et 'corporate' et propose des financements longs très avantageux au secteur bancaire.
'L'incertitude reste grande et les risques baissiers sont encore importants en raison d'une situation de l'économie mondiale qui reste fragile et des évolutions géopolitiques', a déclaré Mario Draghi à la commission des Affaires économiques et monétaire du Parlement européen.
'Nous surveillerons attentivement l'évolution de la situation vis-à-vis de la stabilité des prix', a-t-il poursuivi.
Grèce : Le Mécanisme européen de stabilité a versé une tranche d'aide de 7,5 milliards d'euros à la Grèce après la conclusion favorable de l'examen des réformes entreprises par ce pays, a annoncé mardi le directeur général du fonds d'assistance de la zone euro.
'Le MES a versé aujourd'hui 7,5 milliards d'euros à la Grèce', a dit Klaus Regling après une rencontre à Athènes avec le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos.
Pour le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, la Grèce a tourné une page et se trouve désormais sur la voie du redressement, avec une croissance positive prévisible au second semestre.
Présent lui aussi à Athènes, Jean-Claude Juncker a tenu des propos similaires.
'Je suis absolument satisfait', a dit le président de la Commission européenne.
La Grèce doit encore faire des efforts pour obtenir les 2,8 milliards d'euros restants d'ici l'automne.
Allemagne : Les juges suprêmes allemands ont validé mardi un dispositif anticrise de la banque centrale européenne (BCE) en rejetant, au terme de plus de.
La justice allemande a validé mardi un dispositif anti-crise de la banque centrale européenne (BCE), une bonne nouvelle pour l'institution monétaire au seuil d'une semaine chargée pour elle, entre prêt géant aux banques et référendum britannique.
Les juges suprêmes de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe (sud) ont rejeté, au bout de plus de trois ans de procédure, plusieurs plaintes à l'encontre d'un programme de la BCE.
Baptisé OMT (pour 'Outright Monetary transactions'), le mécanisme avait été adopté en septembre 2012, au moment où la crise de la dette faisait vaciller plusieurs pays de la zone euro.
Il ouvre la possibilité à la BCE de racheter massivement des obligations de certains pays.
L'OMT n'a jamais été utilisé à ce jour, sa simple existence sur le papier ayant réussi à contenir un emballement des taux d'emprunt.
Etats-Unis : Les risques à l'international et le ralentissement du marché de l'emploi aux Etats-Unis justifient une approche prudente du relèvement des taux d'intérêt en attendant la confirmation que la reprise économique américaine reste en bonne voie, a déclaré mardi Janet Yellen, la présidente.
Royaume Uni : Le gouvernement britannique a emprunté un peu plus que prévu le mois dernier mais le déficit budgétaire a reculé à son plus bas niveau pour un mois de mai depuis 2007, montrent les données publiées mercredi par l'ONS, l'institut national de la statistique.
Le déficit, hors secteur bancaire, est ressorti à 9,745 milliards de livres (12,7 milliards d'euros), en baisse de 3,8% sur un an, alors que les économistes interrogés par Reuters l'attendaient en moyenne à 9,352 milliards.
Les rentrées fiscales ont toutes progressé par rapport à 2015, en dépit des craintes d'un ralentissement de l'activité à l'approche du référendum du 23 juin sur l'appartenance à l'Union européenne, mais les dépenses du gouvernement ont-elles aussi augmenté.
Le ministère des Finances a estimé en mai qu'un choc économique consécutif à un 'Brexit' pourrait se traduire par une aggravation de 24 milliards de livres du déficit sur l'exercice fiscal prochain, et màªme de 39 milliards dans le scénario le plus pessimiste.
L'ONS a révisé à la baisse son estimation de déficit pour l'exercice 2015/2016 à 74,9 milliards de livres, au lieu des 76,0 milliards qu'il attendait le mois dernier.
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