Les prix du gaz naturel ont légèrement augmenté pour commencer la semaine lundi, mais ont maintenu leur niveau le plus bas en neuf mois, les acteurs du marché continuant de surveiller les prévisions météorologiques hivernales pour évaluer la demande de carburant.

Le gaz naturel a grimpé de 5,7 cents, soit environ 2,1%, à 2,829 $ par million d'unités thermiques britanniques (btu) à 9 h (HE) (1400GMT).
Il a touché son pire niveau depuis le 2 mars à 2,747 $ jeudi dernier.
La matière première a coulé de 9,4% la semaine dernière, marquant la plus grande baisse de pourcentage hebdomadaire depuis la période menant au 3 février, alors que les prévisions tablaient sur une baisse de la demande de chauffage jusqu'à la fin de décembre.
Les contrats à terme sur le gaz naturel ont suivi de près les prévisions météorologiques au cours des dernières semaines, alors que les traders essaient d'évaluer l'impact de l'évolution des perspectives sur la demande de chauffage au début de l'hiver.
Les prix du carburant augmentent généralement avant l'hiver, car les températures plus froides stimulent la demande de chauffage.
La saison de chauffage de novembre à mars marque un pic pour la consommation de gaz aux États-Unis.
Par ailleurs, les opérateurs de marché ont anticipé les données de stockage de cette semaine, qui devraient être compris entre 57 et 69 milliards de pieds cubes (pi3) la semaine se terminant le 8 décembre.
Cela se compare à un gain de 2 milliards de pieds cubes la semaine précédente, une baisse de 147 milliards de pieds cubes un an plus tôt et une baisse moyenne de 78 milliards de pieds cubes en cinq ans.
Le gaz naturel total stocké s'élève actuellement à 3,695 billions de pieds cubes (tcf), selon l'US Energy information Administration.
Ce chiffre est inférieur de 264 milliards de pieds cubes, ou environ 6,6%, aux niveaux d'il y a un an et de 36 milliards de pieds cubes, soit environ 1%, inférieur à la moyenne quinquennale pour cette période de l'année.
Les analystes estiment que la quantité de gaz stockée mettrait fin à la saison d'injection d'avril à octobre à 3,8 billions de pieds, principalement en raison de la hausse des expéditions de gaz naturel liquéfié à l'étranger.
Cela serait en deçà du record de 4,0 tcf atteint il y a un an et de la moyenne quinquennale de 3,9 tcf.
0 Commentaire