Les prix du pétrole reculent en Europe ce vendredi alors que certains s‘inquiètent de l‘excédent d‘offre.

Les chiffres positifs chinois aident à limiter les pertes.
Le brut pour livraison en août sur le Nymex régresse de 53 cents, ou 1,16%, à $45,15 le baril.
Hier, le pétrole échangé à New York a gagné $0,77, ou 1,72%, quittant son plus bas de près de deux moi.
Les investisseurs sont inquiets concernant l‘excédent de pétrole à l‘échelle mondiale et de carburant à la suite d‘un rapport américain sur les réserves baissier.
A Londres, le Brent pour livraison en septembre perd 54 cents, ou 1,14%, à $46,83 le baril, après avoir terminé en hausse de $0,96, ou 2,08%, jeudi.
Le PIB positif de la Chine aident à limiter les pertes après un gain de 6,7 % au deuxième trimestre s‘achevant en juin en glissement annuel, au-delà de la hausse de 6,6 % annoncée, et après une hausse de 1,8% en rythme trimestriel, mieux que la progression de 1,6 % attendue.
En Chine, les investissements en immobilisation grimpent de 9,0%, moins que les 9,4% en glissement annuel enregistrés en juin.
La production industrielle gagne 6,2% et les ventes au détail montent de 10,6%, mieux que les 10,0% aperçus.
Les stocks de brut aux Etats-Unis ont moins reculé que prévu de 2,5 millions de barils lors de la première semaine de juillet.
Les investisseurs se concentrent sur la création de 4,1 millions de barils de distillat, la plus forte hausse hebdomadaire en six mois.
La demande de carburant n‘a pas été suffisamment forte pour compenser l‘importante création de réserves.
A la Petroleum Administration for Defense Districts 1 (PADD 1) sur la côte est, les réserves de distillat ont progressé de 1,172 millions la semaine passée.
Cette considérable augmentation pousse les analystes d‘Energy Aspects à prévoir de nouveaux déclins des prix du pétrole, en raison de « l‘excédent épique de carburant ».
Les investisseurs continuent de digérer le rapport mensuel haussier de l‘OPEP plus tôt dans la semaine après que l‘organisation a indiqué que la demande mondiale progressera de 1,2 millions de barils par jour en 2017.
Pour l‘instant, les investisseurs scrutent les rapports sur les niveaux grandissants de la production parmi les membres de l‘OPEP, comme l‘Arabie saoudite et l‘Iran.
En juin, l‘Arabie saoudite à créé 66 500 nouveaux barils par jour comparé à sa production de mai, la production montant à 10,308 millions de barils par jour.
En conséquence, la production de l‘OPEP pour le mois approche les 32,86 millions de barils par jour, en hausse de 264 000 vis à vis du rapport précédent.
Ces chiffres incluent le retour du Gabon dans l‘organisation, ce qui ajoute 214 000 nouveaux barils au total mensuel.
La production américaine continue de se stabiliser.
Suite à la progression de la production de l‘OPEP, l‘Agence internationale de l‘énergie a indiqué que les producteurs au Moyen Orient contrôlent leur plus importante action du marché de l‘énergie mondiale depuis la fin des années 1970.
Les investisseurs continuent de garder un œil sur la production américaine, les chiffres de Baker Hughes ayant été diffusés jeudi en fin de séance.
Selon Baker Hughes, le nombre de foreuses en activité aux Etats-Unis ont augmenté de 10 la semaine dernière à 351, soit la cinquième hausse en six semaines Ces nouveaux gains aux Etats-Unis renforcent les prévisions que la production intérieure pourrait rebondir dans les semaines à venir, ce qui souligne les craintes concernant un excédent d‘offre.
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