L'europe malmenée par les chiffres ifo: dax 30 -0.51%

forexpros -Les bourses européennes étaient en difficulté ce lundi, l'atmosphère se trouvant alourdie par une confiance décevante dans les affaires allemandes, ainsi que par les incertitudes concernant l'éventuel recours de l'Espagne à  un plan de secours total.

En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0,84%, le CAC 40 franà§ais de 0,93%, et le DAX 30 allemand de 0,51%.

L'humeur des entreprises de l'Allemagne s'est en effet retrouvée en septembre à  son pire niveau depuis mars 2010, en raison des craintes concernant la crise de la dette régionale.

L'institut germanique Ifo pour la recherche économique a en effet révélé que son baromètre de la confiance dans les entreprises était passé de 102,3 en aoà»t à  101,4, subissant avec 0,9 points son cinquième mois de recul d'affilée, au lieu d'en grignoter 0,2 pour se retrouver aux 102,5 espérés.

La prudence restait en effet de mise, Madrid devant présenter jeudi le premier jet de son budget 2013 et annoncer des réformes économiques majeures, tandis que les résultats du test d'effort des banques nationales devraient àªtre connus le lendemain, tandis que l'agence de notation Moody's procèdera à  la révision de sa notation.

Le ministre de l'économie a pour sa part affirmé que le gouvernement ne se précipiterait pas pour demander une aide financière extérieure, bien que la pression pour le faire aille en augmentant.

La finance était largement en berne, les allemands Deutsche Bank et Commerzbank plongeant respectivement de 1,87 et 2,8%, les franà§ais BNP Paribas et Société Générale limitant les dégà¢ts à  0,63 et 0,38%.

Il en était de màªme à  la périphérie, les italiens Unicredit et Intesa Sanpaolo laissant échapper 1,73 et 2,07%, les espagnols Banco Santander et BBVA leur emboà®tant le pas avec 1,6 et 1,83%.

Tout n'était cependant pas désespéré, le géant de l'agrochimie Syngenta engrangeant 1,08% après avoir revu à  la hausse ses objectifs de vente pour 2020 jusqu'à  3 milliards d'USD, avec l'accélération de la mise en place de nouvelles technologies et les effets de sa réorganisation.

A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a flanché de 0,41%, tiré vers le bas par des extracteurs en petite forme.

Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton ont ainsi fondu de 1,96 et 1,69%, et le sidérurgiste Evraz de 4,28%.

Le poids lourd des hydrocarbures Anglo American n'était pas en reste avec 2,92%, son rival BP arrachant par contre 0,5% alors qu'il se disait qu'il pourrait acquérir des parts dans l'entreprise d'état russe Rosneft.

La City a quand à  elle suivi le chemin tracé par le continent, HSBC holdings se rétractant de 0,21%, et Lloyds Banking de 0,4%, Barclays et la Royal Bank of Scotland n'étant pas à  l'abri avec 0,74 et 0,82%.

Les perspectives des marchés américains étaient eux aussi pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,25%, celles sur le S&P 500 l'estimant à  0,31% et celles sur le nasdaq 100 à  0,21%.

La Grèce demeurait elle aussi source d'inquiétude, après que son ministère des finances ait dà» démentir les affirmations de médias allemands selon lesquelles son déficit budgétaire pourrait atteindre 20 milliards d'euros, soit deux fois plus qu'envisagé auparavant.

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