Bourse : Léger recul attendu du CAC 40 avant le PIB US, à suivre BNP Paribas, chute...
Jeudi 25 avril 2024 08:45
Les actions américianes sont susceptibles d'évoluer à la baisse en début de séance vendredi, après que le rapport sur l'emploi ait montré que l'économie américaine avait perdu 701 000 emplois en mars, ce qui est bien pire que les prévisions de 100 000 emplois, mais pas aussi mauvais qu'en 2008.
Un rapport sur l'emploi US décevant
La dynamique de baisse à wall street vient après qu'un rapport du ministère du travail ait montré que l'emploi aux Etats-Unis a chuté beaucoup plus que prévu au cours du mois de mars.
Le rapport indique que l'emploi a chuté de 701 000 postes en mars après avoir bondi de 275 000 postes en février, chiffre révisé à la hausse.
Les économistes s'attendaient à une baisse de 100 000 emplois par rapport à l'ajout de 273 000 emplois initialement prévu pour le mois précédent.
Avec une baisse de l'emploi beaucoup plus importante que prévu, le taux de chômage a grimpé à 4,4 % en mars, contre 3,5 % en février.
On s'attendait à ce que le taux de chômage grimpe à 3,8 %.
Dans ce contexte la séance devrait rester volatile, les inquiétudes liées aux coronavirus continuant également de peser sur l'humeur des investisseurs.
Les principaux contrats à terme sur indices indiquent actuellement une baisse de l'ouverture du marché, avec une baisse de 93 points des contrats à terme sur le Dow.
Les inquiétudes liées aux coronavirus pèsent sur les marchés boursiers
le nombre d'infections aux Etats-Unis approche les 250 000 et le nombre de décès a dépassé les 6 000.
Jeudi, les actions ont rebondi alors que la hausse des prix du pétrole a dépassé la hausse massive des demandes d'allocations chômage le Dow Jones avait gagné 470 points, soit 2,2 %, pour atteindre 21413.
Le S§P 500 avait progressé de 56 points ou 2,3 % à 2 527 et le nasdaq avait gagné 127 points, soit 1,7 %, pour atteindre 7 487 points.
Toutefois, dans la situation actuelle, le conseiller en stratégie d'investissement de Pictet AM privilégie les secteurs de la santé et du numérique.
Il n'entrevoit pas de reprise des cours du pétrole.
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