Après le fort recul observé au cours des deux séances précédentes, les actions américaines devraient continuer à baisser en début de séance lundi.

wall street est attendue dans le rouge et les bourses européennes reculent nettement à mi-séance lundi, les nouveaux échanges tendus entre les Etats-Unis et la Chine sur l'origine de la pandémie de coronavirus, qui menacent de raviver la guerre commerciale entre les deux pays, alimentant l'aversion au risque sur fond de récession historique de l'économie mondiale.
Après un gain de 4% en avril, l’indice phare de la bourse de paris entame le mois de mai dans le rouge, à 12h15, le Cac 40 cèdait 3,92% à 4,303,01 points dans un volume d’affaires étoffé de 1,25 milliard d’euros.
En Europe l'indice allemand DAX a chuté de 3,3 %, bien que l'indice britannique FTSE 100 ait inversé sa tendance baissière pour revenir en territoire positif de l'ordre de 0,1 %.
Sur le front des valeurs, Société Générale abandonne 5,7%.
La banque s’attend à devoir provisionner entre 3,5 et 5 milliards d’euros cette année en raison des pertes liées à la crise sanitaire, a déclaré Frédéric Oudéa aux Echos.
A l’inverse, Sanofi progresse de 1,8%.
Le Kevzara, un anti-arthritique développé conjointement par le groupe français et Regeneron, a donné des premiers résultats prometteurs chez des patients sévèrement atteints par le coronavirus.
A l'exception de Londres, les grandes places boursières européennes étaient fermées le 1er mai et rattrapent donc le retard pris sur les marchés anglo-saxons (le footsie a perdu 2,34% vendredi, le S§P 500 2,81%).
Le Stoxx 600 efface ainsi près de la moitié de son rebond d'avril ( 6,24%).
Les actions des compagnies aériennes pourraient contribuer à faire baisser les marchés après que Warren Buffett le milliardaire et président de Berkshire Hathaway et investisseur ait déclaré que sa holding avait vendu la totalité de sa participation dans l'industrie aérienne américaine.
"Le monde a changé pour les compagnies aériennes", a déclaré Warren Buffett lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de Berkshire samedi, en citant l'impact potentiel à long terme de la pandémie du coronavirus.
Selon CNBC, les avoirs de Berkshire dans le secteur aérien valaient plus de 4 milliards de dollars en décembre et comprenaient des positions dans United (UAL), American (AAL), Southwest (LUV) et delta Airlines (DAL).
Dans ce contexte, sur le marché boursier Parisien, Air France-KLM abandonne 5,8% dans le sillage de l’indice sectoriel des voyages-loisirs.
A suivre cet après midi à wall street : le secteur de l'industrie aérienne américaine
BERKSHIRE HATHAWAY fondée et dirigée par l'homme d'affaires Warren Buffett, a fait état samedi d'une perte nette trimestrielle record de près de 50 milliards de dollars (44,6 milliards d'euros) en raison de la pandémie de coronavirus.
KBW a néanmoins relevé son objectif de cours, à 325,000 dollars contre 310,000 dollars.
Les sociétés delta AIR LINES, AMERICAN AIRLINES , SOUTHWEST AIRLINES et UNITED AIRLINES seront également à surveille car la société de Warren Buffet,t Berkshire Hathaway a vendu la totalité de ses participations dans les quatre compagnies aériennes américaines, a déclaré samedi Warren Buffett.
Le conglomérat détenait 11% de delta Air Lines, 10% d'American Airlines et Southwest Airlines et 9% d'United Airlines fin 2019, selon son rapport annuel et les documents déposés par la compagnie.
Dans les échanges en avant-bourse, les actions de ces quatre compagnies perdent entre 8% et 11%.
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