L'indice nikkei a fini en repli dans le sillage de la bourse de new york, alors que les espoirs de relance budgétaire aux etats-unis s'estompent.

Le marché japonais a également été pénalisé par un yen plus fort qui pèse sur les exportateurs.
En Chine, les marchés sont mieux orientés, soutenus par la progression des valeurs financières.
Toutefois, les gains restent limités après l'annonce d'un ralentissement des prix à la consommation.
A la clôture, l'indice nikkei a lâché environ 0,5% à 23507 points et le topix plus large, a cédé 0,70% à 1631 points.
L'indice csi 300 des grandes capitalisations est en hausse de 0,23%.
En Europe, les marchés ont ouvert dans le rouge, en l'absence de progression aux USA sur l'accord d'un plan de relance à l'économie et sur fond de deuxième vague épidémique sur le vieux continent qui amène à la mise en place de nouvelles mesures de restrictions.
En France, la hausse du nombre de contaminations au coronavirus a poussé le gouvernement à rétablir l'état d'urgence sanitaire, qui avait déjà été imposé du 23 mars au 10 juillet.
En outre, plusieurs grandes villes, dont Paris, seront soumises à partir de samedi à un couvre-feu de 21h00 à 6h00.
Les mesures de restriction se multiplient un peu partout en Europe face à la résurgence de l'épidémie.
Le marché parisien a ouvert en baisse jeudi, tandis que les investisseurs continuent d'évaluer les risques liés à la hausse du nombre de cas de Covid-19, en Europe notamment, et à l'absence de consensus sur de nouvelles mesures de relance aux Etats-Unis.
Les marchés sont également nerveux avant un Conseil européen sur le Brexit qui a lieu à la date butoir que s'est imposée le gouvernement britannique pour conclure un accord commercial avec l'UE.
Vers 9h30 (Heure de Paris), la bourse de paris était en forte baisse d'environ -1,6% à 4860 pts, les investisseurs optant également pour la prudence à l'approche d'une nouvelle série de résultats trimestriels.
En effet, de grands noms de la cote, dont Morgan Stanley, s'apprêtent à publier leurs comptes durant la séance américaine.
Les investisseurs seront également à l'affût des indicateurs économiques, avec au programme du jour les inscriptions aux allocations chômagehebdomadaires aux USA, l'indice Empire State de la Fed de New York et l'indice de la Fed de Philadelphie.
Ces deux dernières statistiques permettront de donner une première vue sur le moral dans l'industrie en ce début de mois d'octobre.
Sur le front des valeurs, Publicis a fait état d’un resserrement de 5,6% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre à cadre et change constants, contre un repli de 8,9% anticipée par les économistes.
En ce qui concerne Unibail-rodamco-westfield, un consortium d’investisseurs européens mené par xavier niel et léon bressler a exhorté jeudi à l'abandon du projet de réorganisation du groupe d’immobilier commercial, qui englobe un appel au marché de 3,5 milliards d’euros.
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