Les marchés actions européens ont enregistré une hausse significative, encouragés par les solides résultats de Nvidia, qui ont largement dépassé les attentes des analystes.

À Paris, le CAC 40 a progressé de 0,84%, clôturant à 7,640,95 points.
De son côté, le DAX en Allemagne a gagné 0,64%, tandis que le FTSE britannique a avancé de 0,43%.
L'EuroStoxx 50 a terminé la séance avec une hausse de 1%, tandis que le FTSEurofirst 300 a pris 0,79% et le Stoxx 600 a progressé de 0,74%.
Les valeurs technologiques ont particulièrement bénéficié de cet élan positif, à l'image de STMicroelectronics, qui a vu son action grimper de 2,92% pour atteindre 28,5750 euros.
L'entreprise a été rassurée par les résultats de Nvidia, qui se sont révélés conformes aux attentes du marché.
Dans le secteur des spiritueux, Pernod Ricard a également terminé la journée en hausse, enregistrant un gain de 2,02% à 131,20 euros.
Cette progression fait suite à la publication de ses résultats annuels, mais surtout à une décision favorable de la Chine concernant le commerce des spiritueux européens.
Rémy Cointreau, son concurrent, a connu l'une des plus fortes hausses sur le marché SRD, avec une envolée de 7,35% à 77,45 euros.
Cette dynamique positive a été alimentée par l'annonce de Pékin, qui a déclaré qu'elle n'imposerait pas de mesures anti-dumping temporaires sur le cognac importé de l'Union européenne, à l'issue d'une enquête préliminaire commencée en janvier.
En revanche, Eiffage a vu son action reculer de 1,85% à 93,60 euros, après deux séances consécutives de hausse.
Le groupe de BTP et de concessions a publié des résultats semestriels en demi-teinte, avec un résultat net part du groupe en baisse de 2,6%, s'établissant à 382 millions d'euros.
Le résultat opérationnel courant s'est contracté à 997 millions d'euros, contre 1,01 milliard un an plus tôt.
Malgré une hausse de 6,3% de son chiffre d'affaires consolidé, atteignant 11,09 milliards d'euros, la performance en France est restée stable à 5,61 milliards d'euros, tandis que l'international a affiché une croissance de 18,4% à 3,63 milliards d'euros.
Teleperformance a connu une chute notable de 6,4%, suite à l'annonce de la dissociation des fonctions de président et de directeur général.
ID Logistics, quant à lui, a abandonné 7,2% après la publication de ses résultats du premier semestre, le groupe ayant souligné que le coût des récents démarrages pesait particulièrement sur ses opérations en France.
Sur le front macroéconomique, l'indice de confiance des consommateurs en zone euro s'est établi à -13,5 en août, légèrement meilleur que les prévisions des économistes qui anticipaient -13,4.
En juillet, cet indice était ressorti à -13.
Par ailleurs, l'inflation en Allemagne a ralenti à 2% en août en rythme annuel, en données harmonisées, après 2,6% en juillet et en deçà des attentes qui tablaient sur 2,3%.
Sur un mois, l'inflation a reculé de 0,2% en données harmonisées, contre un consensus qui prévoyait une stabilité après +0,5% en juillet.
Aux États-Unis, la croissance économique au deuxième trimestre a atteint 3,0%, surpassant ainsi le consensus de 2,8% et marquant une accélération par rapport au 1,4% du trimestre précédent.
Le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage s'est élevé à 231 000 la semaine dernière, en ligne avec les attentes de 232 000, et légèrement en baisse par rapport aux 233 000 de la semaine précédente.
Pour la journée de demain, les investisseurs se concentreront sur les chiffres de l'inflation aux États-Unis et en zone euro, des indicateurs clés pour évaluer les perspectives économiques à court terme.
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