Les marchés boursiers européens ont tenté de limiter leurs pertes au cours de la séance du vendredi, mais ils ont été incapables de se hisser en territoire positif.
Cette situation a été alimentée par un indice ISM des services aux États-Unis, en dessous des attentes, ravivant ainsi les spéculations quant à une baisse des taux de la Réserve fédérale d'ici mars.
Cette perspective a atténué l'impact initial sur les obligations d'État européennes en début de séance.
Le CAC 40 termine en territoire négatif suite à des indicateurs contrastés
Le CAC 40 a fléchi de 0,40% à 7420 points, tandis que l'Eurostoxx 50 a cédé 0,25% à 4463 points.
Le Footsie britannique a également reculé de 0,43%, et le Dax allemand a enregistré une baisse de 0,14%.
Les indicateurs boursiers principaux ont affiché des baisses, avec une baisse de 0,23% pour l'indice EuroStoxx 50, de 0,2% pour le FTSEurofirst 300 et de 0,27% pour le Stoxx 600.
Cette semaine, le CAC 40 a essuyé une perte de 1,62%, et le Stoxx 600 a enregistré un recul de 0,54%, marquant ainsi la première perte hebdomadaire en huit semaines, largement due à des prises de bénéfices après le rallye de fin 2023.
Dans le domaine des valeurs, les géants français du secteur du luxe, sensibles aux variations des taux mondiaux, ont subi d'importantes pertes, LVMH et Hermès enregistrant chacun une chute d'environ 1,5%.
Les poids lourds industriels de Francfort ont également reculé, Siemens et Schneider affichant tous deux une baisse de 1,2%.
Remy Cointreau et Pernod Ricard ont fortement reculé suite à l'annonce par le ministère chinois du Commerce d'une enquête antitrust sur les importations d'alcools en provenance de l'Union européenne.
Pernod Ricard, enregistrant une chute de -3,57% à 147 euros, a clôturé en queue de peloton de l'indice CAC 40, cette chute étant due à l'enquête antitrust lancée par la Chine sur les importations d'alcools en provenance de l'UE.
En revanche, Sodexo a gagné 0,68% à 102,95 euros après avoir annoncé une hausse de 3,1% de son chiffre d'affaires au premier trimestre de son exercice décalé, atteignant ainsi 6,28 milliards d'euros.
Du côté des indicateurs économiques, les ventes au détail en Allemagne ont enregistré une baisse de 2,5% en novembre, bien plus importante que le recul anticipé de 0,1%, selon Destatis.
Cela représente une chute de 2,4% sur un an.
L'inflation annuelle de la zone euro a été estimée à 2,9% en décembre 2023, dépassant légèrement les prévisions à 3%, d'après une estimation rapide d'Eurostat.
Par ailleurs, les prix à la production industrielle ont diminué de 0,3% dans la zone euro en novembre 2023 par rapport à octobre 2023, selon les estimations d'Eurostat.
La séance du jour à Wall street
Sur les marchés américains, le Standard & Poor's 500 a rebondi de 0,086%, tandis que le Nasdaq a été soutenu par des capitalisations importantes comme Amazon et Nvidia.
Le Dow Jones a reculé de 0,20%.
Le secteur financier, en hausse de 0,40%, a atteint un sommet d'un an et demi au cours de la séance.
Toutefois, le S&P-500 et le Nasdaq se dirigent vers leur pire performance respectivement depuis fin octobre et fin septembre après neuf semaines consécutives de gains, suite aux attentes d'une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine cette année.
Concernant les données économiques aux États-Unis, en dehors du secteur agricole, 164 000 nouveaux emplois ont été créés en décembre, dépassant les 136 000 de novembre et le consensus de Reuters à 130 000.
Le taux de chômage s'est maintenu à 3,7%, en dessous du consensus de 3,8%.
Le salaire horaire moyen a augmenté de 4,1% en rythme annuel, dépassant les attentes.
En décembre, l'indice des directeurs d'achats pour le secteur non manufacturier est ressorti à 50,6, confirmé par l'ISM, contre un consensus de 52,6, marquant une légère baisse par rapport au chiffre de 52,7 de novembre.
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