Les actions européennes ont continué de progresser pour une troisième séance consécutive, grâce à des données économiques positives.

Le CAC 40 termine en forte hausse grâce à une inflation française plus faible qu'anticipé
L'inflation en France et en Allemagne a ralenti plus que prévu en décembre, ce qui a rassuré les opérateurs qui craignaient une politique monétaire trop agressive de la part de la Banque centrale européenne.
De plus, la contraction de l'activité économique dans la zone euro a finalement été moins forte que prévue en décembre.
La baisse des taux longs résultant de ces bonnes nouvelles sur l'inflation a soutenu les valeurs du luxe en France, comme LVMH (+5% à 738 euros) et Kering (+4,48 % à 511 euros).
A la clôture, l'indice CAC 40 a gagné 2,30 % et l'EuroStoxx50, 2,36 %, alors que l'indice de référence DAX 40 a bondi de plus de 2 % pour terminer autour de 14 480 points, grâce à la progression des valeurs immobilières et financières.
Le STOXX 600 a augmenté de plus de 1 % pour atteindre environ 440 points, grâce à un rebond des actions dans les secteurs de la consommation de biens non essentiels et de la technologie.
Du côté des valeurs, Ocado a bondi de plus de 7,5 % pour prendre la tête du STOXX 600.
La Deutsche Bank a gagné 5,5 % et figure parmi les principaux gagnants de l'indice DAX 40.
En France, Carmat a progressé de 5,71 % à 11,10 euros après avoir annoncé la première implantation de son coeur artificiel Aeson dans le cadre d'une étude clinique en France.
Cette implantation vise à offrir une alternative thérapeutique aux personnes atteintes d'insuffisance cardiaque biventriculaire terminale.
Les valeurs cycliques Schneider Electric et Legrand ont bénéficié de l'amélioration des recommandations de Bernstein.
A l'inverse, Trigano a abandonné 0,16 % à 124,20 euros alors que le chiffre d'affaires de l'entreprise au premier trimestre de l'exercice 2022-2023 a diminué dans un contexte de pénuries de bases roulantes pour camping-cars.
Dans l'actualité économique, l'inflation en France a diminué de manière inattendue en décembre, conformément aux chiffres allemands publiés hier, ce qui renforce les attentes selon lesquelles les pressions inflationnistes européennes ont finalement atteint leur sommet.
Dans le même temps, le mois dernier, les indices PMI composites des principales économies européennes ont indiqué une contraction, bien que la vitesse de cette contraction ait ralenti et ait été moins importante que prévue initialement.
La séance du jour à Wall street
A la clôture en Europe, l'indice Dow Jones a progressé de 0,70 %, le Standard & Poor's 500 de 1,10 % et le Nasdaq de 1% dans un contexte de retour de l'appétit pour le risque suite au repli de la première séance de l'année.
L'orientation du marché avant la publication des "minutes" de la Réserve fédérale est portée par des achats à bon prix, en particulier sur les valeurs technologiques, et par la perspective d'une reprise de l'activité économique chinoise malgré la recrudescence de l'épidémie de COVID-19.
Sur le plan des valeurs, Apple a rebondi de 2,39 %, JP Morgan ayant laissé entendre que la demande pour les iPhone reste solide.
Microsoft, en revanche, a chuté de 4,60 % après que UBS a abaissé sa recommandation à "neutre".
Salesforce a gagné +3,10 % après avoir annoncé mercredi son intention de supprimer environ 10 % de ses effectifs dans le monde et de fermer des services.
Du côté des indicateurs, l'indice de la production industrielle a diminué à 48,4 le mois dernier après 49,0 en novembre, contre un consensus à 48,5.
L'enquête mensuelle "Jolts" (Job Openings and Labor Turnover Survey) du département du Travail des États-Unis indique également que le marché de l'emploi reste tendu.
Fin novembre, 10 458 000 emplois étaient à pourvoir aux États-Unis, contre 10 000 000 prévus par le consensus Reuters.
Cette situation pourrait inciter la Réserve fédérale à maintenir ses taux élevés pendant une période prolongée, d'autant que le président de la Réserve fédérale de Minneapolis, Neel Kashkari, a estimé mercredi que la banque centrale américaine devait continuer à augmenter le coût du crédit, au moins jusqu'à 5,4 % contre 4,25 % -4,50 % actuellement.
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