Les marchés européens ont clôturé sur une note positive jeudi, les perspectives favorables des investisseurs sur un redémarrage de l'économie l'emportent sur les inquiétudes concernant les tensions entre pékin et washington.

La bourse de New York évoluait en petite hausse peu après l'ouverture jeudi après des chiffres sur le chômage reflétant l'impact économique sévère de la pandémie mais suggérant que la situation pourrait commencer à s'améliorer.
Cette vigueur de wall street fait suite à la publication d'un rapport du ministère du travail montrant une diminution des premières demandes d'allocations de chômage lors de la semaine précédente.
En effet, aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont légèrement ralenti à 2,12 millions, contre 2,44 millions la semaine précédente, ce qui porte néanmoins le total du nombre de chômeurs à près de 41 millions en dix semaines.
Quant aux commandes de biens durables, elles ont diminué , le rapport indique que les commandes de biens durables ont plongé de 17,2 % en avril après une chute révisée de 16,6 % en mars.
Les économistes s'attendaient à ce que les commandes de biens durables chutent de 19,0 % par rapport à la chute de 14,4 % initialement annoncée pour le mois précédent.
À la bourse de paris, l'indice vedette a fini en progression de 1,76% à 4771,39 points, un plus haut en clôture depuis le 6 mars.
Du côté des valeurs, TF1 a gagné 4,7% et M6 6,4%.
JPMorgan a relevé les deux titres de « neutre » à « surpondérer », estimant que l’assouplissement des mesures de confinement devrait relancer leurs recettes publicitaires.
Le secteur automobile a subi des prises de bénéfices à l’image de peugeot (-1,1%) et renault (-2,67%).
Le footsie britannique a pris 1,38% et le dax allemand a acquis 1,06%.
L'indice eurostoxx 50 a avancé de 1,42%, le ftseurofirst 300 de 1,67% et le stoxx 600 de 1,64%.
Ce dernier a grimpé à un plus haut depuis le 9 mars grâce à l'espoir d'un rétablissement de l'économie avec le déconfinement qui se poursuit, notamment en France, et le plan de relance de la commission européenne de 750 milliards d'euros, qui devrait permettre aux pays de la zone euro de rebondir.
Une étude reuters montre toutefois que le redémarrage des principaux marchés d'actions européens prendra du temps puisqu'ils devraient encore accuser fin 2021 un repli d'environ 10% à partir du record de février.
0 Commentaire