Au cours de la semaine passée, plusieurs faits marquants ont été observés en bourse et dans le domaine économique.

La Bourse de Paris, représentée par l'indice Cac 40, a franchi la barre des 7400 points, soutenue en grande partie par le secteur du luxe.
Ce dernier a été porté par les performances de L'Oréal, Hermès et LVMH, permettant ainsi au marché parisien de s'établir en territoire positif.
En Chine, bien que la croissance économique ait atteint 6,3% au deuxième trimestre, des signes d'essoufflement de la reprise post-Covid ont été notés, notamment avec un taux de chômage élevé parmi les jeunes.
De plus, l'euro a atteint un nouveau record, ce qui a été bénéfique pour les touristes européens en vacances à l'étranger, mais pourrait nuire aux exportateurs européens.
Pendant ce temps, dans le contexte français, une étude du cabinet Altares a révélé une forte augmentation des défaillances d'entreprises entre avril et juin 2023, avec une hausse de 35% par rapport à la même période l'année précédente, dépassant les niveaux d'avant la crise.
Certains secteurs liés aux consommateurs ont été particulièrement touchés, tandis que le secteur du bâtiment semble mieux résister.
De plus, la région Ile-de-France a enregistré des niveaux de défaillances sans précédent depuis 2016.
Le Cac 40 s'installe au-dessus des 7400 points avec le secteur du luxe
Le marché boursier français, symbolisé par le Cac 40, a maintenu sa tendance haussière en enregistrant une quatrième séance consécutive de gains, augmentant de 0,65% pour atteindre 7 433 points.
Cette semaine, le bilan est positif avec un gain de 0,79%.
Les valeurs du luxe, représentées par L'Oréal, Hermès et LVMH, ont été les moteurs de la Bourse parisienne, permettant d'occulter les performances décevantes de Thales.
Bien que spécialiste de l'électronique embarquée, Thales a présenté des résultats solides pour le premier semestre, mais le marché a été déçu par les prévisions annuelles de chiffre d'affaires, établies entre 17,9 et 18,2 milliards d'euros.
La Chine enregistre une accélération de sa croissance économique
Cependant, la reprise post-Covid montre des signes d'essoufflement, avec un taux de chômage élevé de 21,3% chez les Chinois âgés de 16 à 24 ans en juin.
Les ventes au détail ont ralenti, tandis que la production industrielle a progressé.
Malgré ces indicateurs décevants, la consommation reste un moteur de la reprise en Chine, notamment dans les secteurs des services et du tourisme qui ont connu une forte reprise.
Cependant, les dépenses restent inférieures aux niveaux d'avant la pandémie.
Le gouvernement chinois vise une croissance d'environ 5% pour l'année en cours, mais le Premier ministre a averti que cet objectif pourrait être difficile à atteindre dans la situation économique actuelle.
Le chiffre officiel de la croissance en Chine est scruté de près en raison de l'importance de la deuxième économie mondiale.
L'euro a atteint un niveau record
L'euro a atteint un nouveau record avec son taux de change moyen, ce qui est une bonne nouvelle pour les touristes européens en vacances à l'étranger, car ils auront davantage de pouvoir d'achat.
Cependant, cette hausse de la monnaie européenne peut être préjudiciable aux exportateurs européens, car leurs produits deviennent moins compétitifs sur le marché international.
Malgré la force de l'euro, les perspectives économiques de la zone euro ne justifient pas cette vigueur.
La possibilité de récession en Allemagne et la faible activité en France annoncent une année difficile en Europe.
Les hausses prévues des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) vont renforcer l'euro, ce qui pourrait entraîner une baisse de l'inflation, mais également augmenter les risques de récession.
Ainsi, un euro fort peut être le signe d'une faiblesse économique.
Forte augmentation des défaillances d'entreprises en France
Selon une étude du cabinet Altares, le nombre de défaillances d'entreprises françaises a fortement augmenté entre avril et juin 2023.
Avec 13 266 procédures ouvertes, cela représente une hausse de 35% par rapport à la même période en 2022, dépassant les niveaux d'avant la crise.
Les secteurs en lien direct avec les consommateurs, tels que le prêt-à-porter, l'hygiène et la coiffure, sont particulièrement touchés, tandis que le secteur du bâtiment résiste mieux.
La région Ile-de-France enregistre des niveaux de défaillances jamais observés depuis 2016, marquée par des crises financières et européennes.
Les activités destinées aux consommateurs, comme la restauration rapide, l'alimentation générale, la réparation et la vente de véhicules, sont les plus durement touchées.
Plus de 90% des procédures concernent des très petites entreprises (TPE), dont la plupart sont immédiatement liquidées.
Le nombre de défaillances parmi les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) dépasse également les niveaux enregistrés au cours des dix dernières années.
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