France : La bourse de Paris affichait sa prudence (-0,20%), vendredi à la mi-journée, face à une croissance européenne poussive et une réunion de l'Eurogroupe sur la Grèce qui s'annonce compliquée,puis dans l' après-midi (-0,53%) le marché parisien perdait du terrain pénalisé par une croissance décevante en zone euro et dans l'attente d'une réunion européenne sur le nouveau plan d'aide à la Grèce.

Enfin, la bourse de Paris a terminé en baisse vendredi (-0,61%), ralentie par des chiffres de croissance décevants en zone euro et dans l'attente des conclusions d'une réunion européenne sur le plan d'aide à la Grèce.
L'indice CAC 40 a perdu 30,38 points à 4,956,47 points, dans un volume d'échanges réduit de 2,7 milliards d'euros.
La veille, il avait rebondi de 1,25% après avoir lâché plus de 5% les deux séances précédentes.
Parmi les autres marchés européens, Francfort et Londres ont lâché tous deux 0,27%.
La bourse de Paris va tenter de se remettre en ordre de marche la semaine prochaine, marquée par plusieurs statistiques américaines et en espérant avoir tourné la page des fortes secousses liées à la Chine.
Etats-Unis : wall street hésitait vendredi après l'ouverture, peu enthousiasmée par les indicateurs américains du jour, et toujours attentive à la situation chinoise: le Dow Jones prenait 0,12% mais le nasdaq cédait 0,03%.
wall street hésitait vendredi à la mi-séance, sans parvenir à s'orienter après des chiffres plus ou moins favorables sur l'activité industrielle, l'inflation et la consommation aux Etats-Unis: le Dow Jones prenait 0,22% mais le nasdaq perdait 0,09%.
wall street hésite en début de séance après des statistiques mitigées entre la production industrielle et la confiance du consommateur.
Suisse : La bourse suisse poursuivait sur sa tendance haussière vendredi à la mi-journée, mais perdait un peu de terrain par rapport au plus haut de la matinée.
La bourse suisse a terminé la séance de vendredi en légère hausse.
Après le fort rebond de la veille et une ouverture bien orientée, les cours se sont quelque peu effrités dans la journée pour terminer sur de légers gains.
Sur l'ensemble de la semaine, il en résulte une perte, étant donné que le recul de mardi et mercredi, consécutif à la dévaluation du yuan, a été particulièrement fort et n'a pas pu être compensé par la réaction qui a suivi.
Nestlé a continué à tirer le marché.
Swiss Life et Schindler ont été également été recherchés après la publication de leurs résultats semestriels.
Le marché s'est remis doucement des interventions de la Banque centrale chinoise (PBOC), raison pour laquelle les investisseurs ont été sur la réserve à la veille du week-end.
Royaume Uni : La bourse de Londres a terminé en baisse vendredi, des entreprises des secteurs bancaire et pétrolier ayant souffert de leurs déboires aux États-Unis.
La bourse de Londres aura les chiffres de l'inflation, qui devrait rester nulle, ainsi que ceux des ventes de détail à se mettre sous la dent la semaine prochaine, alors que les publications d'entreprises resteront rares.
Durant la semaine écoulée, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a reculé de 2,17%, subissant notamment les dévaluations du yuan chinois, pour terminer vendredi à 6,550,74 points.
Les chiffres de l'inflation pour le mois de juillet seront publiés mardi.
Les économistes s'attendent dans leur ensemble à ce qu'elle reste nulle ( 0% sur un an) comme au mois de juin.
Chine : Les autorités chinoises, après avoir réalisé des achats massifs d'actions pour soutenir les bourses locales à la suite de leur récente dégringolade, ne retireront pas leur soutien 'pendant des années' afin de stabiliser les marchés, a assuré vendredi une autorité de régulation.
'Pour un certain nombre d'années à venir, le China Securities Finance Corp.
(CSF, organisme étatique intervenant sur les places boursières pour le compte du gouvernement) ne se retirera pas', a indiqué la Commission chinoise de régulation des marchés financiers (CSRC).
'Sa fonction de stabilisation des marchés ne changera pas', a insisté le régulateur, dans un communiqué sur son compte officiel de microblogs.
Le CSF était sorti de l'ombre ces dernières semaines, en devenant un acteur crucial des mesures de soutien adoptées par le gouvernement pour stopper la spectaculaire débâcle des bourses de Shanghai et Shenzhen.
Les actions chinoises ont enregistré vendredi leur plus forte progression hebdomadaire en deux mois, dopées par l'espoir de voir l'affaiblissement du yuan relancer l'économie du pays.
Allemagne : La bourse de Francfort a terminé en petite baisse vendredi, retrouvant son calme après une semaine agitée par les inquiétudes entourant la Chine.
La bourse de Francfort tentera la semaine prochaine de profiter enfin du calme de la pause estivale, après sa glissade de la semaine écoulée, mais les inquiétudes concernant la santé de l'économie chinoise devraient rester présentes, d'autant que l'actualité économique en Allemagne s'annonce peu chargée.
Avec de lourdes chutes mardi et mercredi, l'indice vedette Dax a au final lâché 4,40% sur la semaine écoulée pour terminer vendredi à 10'985,14 points.
L'indice des valeurs moyennes MDax s'en est mieux sorti avec une baisse hebdomadaire de 1,91% à 20'709,98 points.
'La dévaluation surprise du yuan et une progression plus faible que prévu de la production industrielle en Chine ont inquiété les marchés des actions sur l'évolution de l'économie mondiale', résument les analystes de LBBW.
Un peu de calme est toutefois revenu grâce au léger relèvement par la banque centrale chinoise de son taux de référence du yuan face au dollar, ce qui pourrait faire passer au second rang 'le danger d'un atterrissage difficile de la Chine', considèrent-ils.
Japon : Les investisseurs vont se concentrer la semaine prochaine à la bourse de Tokyo sur les chiffres de l'estimation du PIB japonais au deuxième trimestre, sur fond de craintes quant à l'économie chinoise après une série de dévaluations du yuan.
Lundi, les chiffres de la croissance japonaise au deuxième trimestre seront dévoilés, après un premier trimestre meilleur qu'attendu.
La progression de 1% de la croissance entre janvier et mars -ou 3,9% en rythme annuel - était sensiblement en hausse par rapport à une première estimation de 0,6%.
Mais les économistes ont prévenu que la croissance de la troisième économie mondiale risque de ralentir au cours du trimestre achevé.
'Nous pensons que l'économie a souffert au deuxième trimestre d'un marasme lié à des dépenses atones et à la stagnation des exportations', a commenté Yusuke Shimoda, économiste au Japan Research Institute, soulignant les liens d'affaires et commerciaux entre Tokyo et Pékin.
0 Commentaire