Pétrole : Les cours de pétrole ont ouvert en légère baisse mercredi à New York, le marché restant prudent peu avant la publication des chiffres hebdomadaires sur l'état de l'offre américaine, dans un contexte de surabondance persistante.

Vers 14H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en avril, qui a pris environ un dollar et demi depuis le début de la semaine, se repliait de 39 cents à 34,01 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Si les cours sont désormais en retrait, 'c'est tout simplement à cause des chiffres publiés hier par l'American Petroleum Institute (API)', a jugé Bob Yawger, de Mizuho Securities.
Cette fédération professionnelle américaine a estimé que les stocks de brut avaient bondi de presque dix millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis.
'C'est un gros chiffre mais les cours ne baissent finalement pas tant que cela', a nuancé M.
Les groupes pétroliers russes se sont engagés à geler toute l'année leur production à leur niveau record de janvier, comme la Russie et l'Arabie saoudite le proposent aux principaux pays exportateurs face à la chute des prix, a annoncé mercredi le président Vladimir Poutine.
Le chef de l'Etat russe avait réuni mardi soir les patrons des principales compagnies pétrolières russes.
Il avait indiqué au début de la rencontre qu'elles étaient d'accord sur le principe de stabiliser leur production, mais pas pour la baisser.
'Un accord a été atteint selon lequel nous maintiendrons en 2016 notre production de pétrole à son niveau de janvier de cette année', a déclaré mercredi M.
Poutine, cité par les agences russes lors d'une réunion gouvernementale.
Les cours du pétrole repartaient en très légère hausse mercredi en fin d'échanges européens, malgré une progression des stocks américains de brut bien plus importante qu'attendu, mais alors que la production a poursuivi son recul la semaine dernière aux États-Unis.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 36,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 5 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en avril prenait 12 cents à 34,52 dollars.
Alors qu'ils étaient orientés à la baisse depuis le début de la séance après la publication des estimations peu optimistes de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) mardi soir, les cours sont en revanche repassés dans le vert dans le sillage de la publication des chiffres officiels sur les stocks de brut aux États-Unis, qui ont pourtant affiché une hausse plus forte qu'attendu.
Lors de la semaine achevée le 26 février, les réserves commerciales de brut ont progressé de 10,4 millions de barils pour atteindre 518.
Les cours du pétrole ont légèrement monté mercredi à New York : en hausse d'environ un dollar et demi depuis le début de la semaine, le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en avril a pris 26 cents à 34,66 $ US sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir, comme la veille, changé plusieurs fois de direction en cours de séance.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a gagné 12 cents à 36,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Le marché a subi le coup 'de chiffres sans aucun doute défavorables du département américain de l'Energie (DoE), dont des hausses massives des stocks de pétrole brut et de produits distillés', a noté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Dans ses chiffres hebdomadaires, le DoE a annoncé un bond de plus de dix millions de barils des réserves de brut, qui restent au plus haut depuis plus de 85 ans, et une hausse conséquente des réserves de produits comme le gazole ou le fioul, désormais supérieures de près d'un tiers à leur niveau de la même époque de 2015 face à une demande en berne.
'Tandis que les réserves américaines de pétrole dépassent les 500 millions de barils, les stocks mondiaux (.
Les stocks de pétrole brut ont bondi la semaine dernière aux Etats-Unis bien plus prévu et battu un nouveau record mais la production a poursuivi son recul, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 26 février, les réserves commerciales de brut ont progressé de 10,4 millions de barils pour atteindre 518,00 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg prévoyaient une progression de 3,4 millions de barils.
C'est aussi un peu plus que la hausse de 9,9 millions sur laquelle tablait la fédération American Petroleum Institute (API), dans des estimations publiées la veille, alors qu'elle a récemment eu tendance à faire état de chiffres plus élevés que le DoE.
A ce palier, les réserves commerciales américaines de brut restent à un niveau sans précédent depuis le début des statistiques hebdomadaires du DoE, en 1982.
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