L'or a rebondi après avoir subi des pertes la veille, s'échangeant aux alentours de 2002 dollars l'once jeudi.

Cette hausse s'explique en partie par la baisse du dollar et des rendements, ainsi que par les réflexions continues des investisseurs sur les perspectives de la politique monétaire.
Ces derniers craignent en effet que des coûts d'emprunt élevés ne portent préjudice aux économies.
Les marchés anticipent une hausse de 25 points de base du taux des fonds fédéraux le mois prochain, tandis qu'une baisse est désormais prévue en fin d'année.
Au cours de la semaine à venir, les interventions des dirigeants de la Réserve fédérale seront examinées attentivement par les marchés financiers pour déceler des indices sur l'orientation future de la politique monétaire de la Fed.
Récemment, le président de la Fed de New York, M Williams, a déclaré que l'inflation était trop élevée et que la Fed devait maintenir une politique monétaire restrictive.
D'autre part, les comptes rendus de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE) ont révélé que la banque centrale considérait que les risques d'inflation étaient orientés à la hausse.
Les marchés anticipent toujours une augmentation d'au moins 50 points de base des taux d'intérêt.
La Banque d'Angleterre (BoE) devrait également relever les coûts d'emprunt, et les comptes rendus de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque de réserve d'Australie (RBA) ont suggéré que la pause dans les hausses de taux était temporaire.
Dans ce contexte, le marché du pétrole évolue en forte baisse en raison de l'anticipation d'une hausse des taux d'intérêt.
En effet, le cours du Brent recule de -2% pour atteindre 81,15 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (WTI) diminue de 2,10% pour s'établir à 77,30 dollars.
Ces niveaux représentent les plus bas enregistrés depuis le début du mois.
Le pétrole atteint son plus bas niveau en trois semaines
Les contrats à terme sur le pétrole brut WTI ont chuté d'environ 2 % pour atteindre environ 77 dollars le baril jeudi, un plus bas de près de trois semaines, sous la pression des inquiétudes persistantes que des taux d'intérêt plus élevés pourraient freiner la croissance et avoir un impact sur la demande.
La Réserve fédérale américaine devrait procéder à une nouvelle hausse des taux d'intérêt en mai, tandis que la BCE devrait augmenter les coûts d'emprunt au moins deux fois cette année.
L'indice de référence américain se négocie actuellement aux niveaux de la fin mars, lorsque l'annonce surprise d'une réduction de la production de l'OPEP+ avait alimenté le sentiment haussier des investisseurs.
Par ailleurs, le dernier rapport de l'EIA a montré que les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont diminué de 4,581 millions de barils la semaine dernière, ce qui est supérieur aux projections du marché et offre des perspectives quelque peu optimistes pour la demande à court terme.
En outre, les perspectives d'une forte demande de la part de la Chine, stimulée par la reprise plus forte que prévu de l'économie, ont limité les pertes supplémentaires.
0 Commentaire