Matières premières : pétrole, les prix reculent avant l'emploi us

Les marchés pétroliers affichent une légère tendance à la baisse cette semaine, principalement en raison des inquiétudes concernant la demande.

Le prix du pétrole Brent se négocie actuellement à 84,13 dollars le baril, enregistrant une modeste hausse de 0,07%, tandis que le brut léger américain (WTI) s'échange à 82,39 dollars le baril, enregistrant une légère baisse de 0,1%.

Ce vendredi, les prix du pétrole ont reculé après une séance de négociation asiatique agitée, alors que les investisseurs attendent avec impatience les données sur l'emploi non agricole aux États-Unis.

Ces données seront cruciales pour évaluer les prochaines décisions de la Réserve fédérale américaine.

Le prix du pétrole baisse avant l'emploi américain

Le prix du pétrole Brent, une référence internationale, a enregistré une baisse de 0,45% par rapport à la séance de clôture précédente, passant de 84,07 dollars à 84 dollars le baril.

De même, le prix du brut américain West Texas Intermediate (WTI) a baissé de 0,50%, passant de 82,21 dollars à 82,20 dollars le baril.

La volatilité a marqué la journée, en raison des incertitudes persistantes liées aux marchés pétroliers, exacerbées par la décision de l'OPEP de réduire les approvisionnements en pétrole de 1,3 million de barils d'ici la fin de l'année.

Après avoir atteint leur plus haut niveau depuis un an la semaine dernière, les indices de référence ont connu une baisse de plus de 2% jeudi, en réaction à des données indiquant une diminution de la consommation de pétrole aux États-Unis avec la fin de la saison estivale.

De plus, les chiffres de l'Energy Information Administration (EIA) des États-Unis, publiés mercredi, ont révélé une augmentation d'environ 6,5 millions de barils dans les stocks américains d'essence, portant le total à 227 millions de barils.

Les inquiétudes concernant une éventuelle hausse des taux d'intérêt de la Fed ont également exercé une pression à la baisse sur les prix, suite à la publication de chiffres du département américain du Travail indiquant une augmentation plus élevée que prévu des offres d'emploi en août, atteignant 9,61 millions par rapport à une prévision de 8,8 millions.

Les marchés attendent maintenant avec impatience les données sur l'emploi non agricole de l'ADP, qui seront publiées à 14h30, afin d'obtenir des indications sur la prochaine décision de la Fed concernant les taux d'intérêt.

De plus, ajoutant à la pression à la baisse sur les prix en atténuant les problèmes d'approvisionnement, la Russie a annoncé qu'elle avait partiellement levé l'interdiction des exportations de diesel par les pipelines passant par les ports maritimes.

Le 21 septembre, Moscou avait décidé de limiter les exportations d'essence et de diesel, et le ministre de l'Énergie, Nikolaï Choulginov, a précisé mardi que cette limitation serait maintenue jusqu'à ce que l'offre et les prix du carburant se stabilisent sur le marché intérieur.

La Russie, l'un des principaux producteurs mondiaux de pétrole, exporte près de 900 000 barils par jour de carburant diesel et 100 000 barils par jour d'essence.

L'année dernière, les exportations de diesel du pays ont atteint 35 millions de tonnes, tandis que celles d'essence ont totalisé 4,8 millions de tonnes.