Les prix du pétrole ont atteint un pic de quatre mois, mais cette hausse a été freinée par la possibilité croissante d'une augmentation des exportations en provenance de Russie.

Cependant, la Russie reste sous la menace des attaques de l'Ukraine sur ses installations pétrolières.
Le pétrole atteint son plus haut niveau depuis 4 semaines
Ce mardi, les prix du pétrole ont fortement grimpé, marquant le niveau le plus élevé depuis la fin du mois d'octobre.
Le baril de Brent de la mer du Nord a augmenté de 0,50 % à 87,30 dollars pour livraison en mai, tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) valait 83,45 dollars pour livraison en avril, enregistrant une hausse de 0,90 %.
Cette hausse est due à plusieurs raisons, notamment les inquiétudes concernant l'offre et les perspectives encourageantes de la demande.
L'Irak a récemment annoncé son intention de réduire ses exportations de brut à 3,3 millions de barils par jour dans les mois à venir afin de respecter son quota OPEP+, contribuant ainsi à renforcer les prix du pétrole.
Parallèlement, l'Arabie saoudite a enregistré une deuxième baisse mensuelle consécutive de ses exportations de brut, consolidant davantage cette tendance à la hausse des prix.
Les données économiques solides de la Chine, notamment les chiffres élevés de la production industrielle et des ventes au détail, ont également joué un rôle crucial dans l'optimisme concernant la demande mondiale de pétrole.
En tant que plus grand importateur de pétrole brut au monde, les performances économiques de la Chine sont étroitement surveillées par les investisseurs, et les perspectives de croissance soutenue ont alimenté les attentes d'une demande accrue de pétrole.
Cependant, ces développements positifs sont tempérés par les récentes attaques de drones attribuées à l'Ukraine contre des infrastructures pétrolières russes.
Ces attaques ont entraîné l'incendie de la raffinerie de Slaviansk-sur-Kouban dans le sud de la Russie et ont potentiellement affecté jusqu'à 10 % de la capacité de traitement du pétrole du pays.
En réponse à ces perturbations, il est envisagé que la Russie augmente ses exportations pour compenser la baisse de la production intérieure, ce qui pourrait avoir un impact sur l'équilibre offre-demande et maintenir la pression sur les prix du pétrole à long terme.
En outre, les investisseurs sont attentifs à la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) prévue pour mercredi.
Bien que le marché s'attende à ce que la Fed maintienne ses taux inchangés pour le moment, les spéculations sur une éventuelle baisse en juin sont déjà en cours.
Les taux d'intérêt plus bas sont généralement considérés comme favorables aux achats de pétrole, car ils stimulent l'activité économique, réduisent le coût des transactions et affaiblissent le dollar, ce qui rend le pétrole moins cher pour les acheteurs étrangers.
En résumé, le marché pétrolier continue de naviguer entre les préoccupations concernant l'offre et les perspectives de demande, avec des événements géopolitiques tels que les attaques de drones en Ukraine et les décisions de politique monétaire de la Fed susceptibles d'exercer une influence significative sur les prix dans les semaines à venir.
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