Le marché des hydrocarbures a accentué sa baisse au fil des heures entre les inquiétudes d`une détérioration de la consommation et la hausse de la devise américaine.

Cependant, les fortes hausses de la monnaie américaine rendent le pétrole plus cher pour les acheteurs qui utilisent d`autres devises, ce qui peut peser sur la demande.
Sur un creux depuis la mi-janvier, le brent abandonne 5% à 85,90 dollars le baril et le brut léger américain (west texas intermediate, wti) cède près de 6% à 78,50 dollars.
L`essence et le diesel perdent aussi plus de 5% sur la bourse américaine.
Après avoir brillé jusqu`à 130,50 dollars pour le baril de pétrole wti et 139,13 pour le brent au début de l`invasion russe en Ukraine, suite à la limite de l`approvisionnement venu de russie, le prix DU brut a nettement chuté.
Les inquiétudes liées à un atterrissage brutal de l`économie mondiale et donc de repli de la consommation d`hydrocarbures revenant au premier plane, la progression du marché du wti depuis début 2022 n`est plus que d`environ 5%.
Le pétrole atteint son plus bas niveau depuis 8 mois
Le prix du pétrole brut plonge d`environ 6 %, un niveau qui n`avait pas été atteint depuis janvier.
Le marché craint qu`un resserrement agressif de la politique monétaire des grandes banques centrales du monde entier.
Mercredi, la banque centrale américaine (fed) a procédé à un relèvement de 0,75 point de pourcentage de ses taux, dans le but de maîtriser l`inflation.
Ouvrant ainsi le bal d`une semaine de hausses des taux de plusieurs banques centrales dans le monde entier.
La BOE (bank of england) considère d`ailleurs que la grande-bretagne est entré en récession dès le troisième trimestre.
Une récession pourrait même survenir en 2023 en europe en cas de coupure totale du gaz russe, a prévenu pour la BCE.
Les craintes de nouvelles perturbations de l`offre, après l`annonce par le président Vladimir Poutine d`une mobilisation militaire partielle en Russie, ont constitué un plancher pour les prix.
Par ailleurs, la reprise de la demande de pétrole de la part du principal importateur, la Chine, et la possibilité de nouvelles réductions de la production de la part de l`OPEP ont limité les pertes.
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