Pétrole : ENERGIE -Les cours sont repassés sous la barre des 40 dollars pour la première fois depuis février 2009.

Les cours du pétrole montaient nettement mardi à New York, se rééquilibrant après leur chute de la veille, mais se maintenaient sous le seuil des 40 dollars le baril, faute d'actualité susceptible d'alimenter un rebond durable.
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en octobre gagnait 1,31 dollar à 39,55 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir chuté la veille de plus de deux dollars et atteint son plus bas niveau en six ans et demi.
Les cours du pétrole avaient non seulement chuté face à des éléments spécifiques du marché, comme la perspective d'un afflux de pétrole iranien dans la perspective d'une levée des sanctions contre la République islamique, mais avaient aussi suivi un vaste déclin des marchés boursiers mondiaux à la suite d'un nouvel écroulement des places chinoises.
En ce sens, le rebond des cours pétroliers 'reflète ce qui est en train de se passer sur les marchés financiers, qui rebondissent sur leur forte baisse', a jugé Mike Lynch de Strategic Energy'Economic Research.
'Les gens se disent que l'on a un peu trop baissé hier, et tout le monde est en train de revenir.
Les prix du pétrole se reprenaient un peu mardi en fin d'échanges européens, effaçant une partie des lourdes pertes enregistrées la veille, mais restaient lestés par des craintes sur la reprise économique mondiale et la surabondance de l'offre.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 43,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 67 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 1,21 dollar à 39,45 dollars.
Les cours de l'or noir avaient dégringolé lundi, le Brent tombant à son plus bas niveau depuis la mi-mars 2009 (à 42,51 dollars le baril) et le WTI depuis fin février 2009 (37,75 dollars le baril), lestés par un regain d'inquiétude sur la vigueur de la croissance de la Chine, la deuxième économie mondiale.
'Si les prix se reprennent un peu mardi, cela ne vaut presque pas la peine d'en parler étant donné les pertes récemment enregistrées', commentaient les analystes de Commerzbank.
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