Pétrole : Le pétrole était orienté à la baisse vendredi en Asie, l'optimisme de la veille ayant été douché par les propos d'un ministre saoudien se disant opposé à une réduction de la production de brut.

L'Iran insiste pour récupérer sa part du marché du brut d'avant les sanctions internationales, a déclaré vendredi son ministre du Pétrole Bijan Zanganeh, à l'approche d'une réunion informelle des pays exportateurs (Opep) en septembre en Algérie.
'l'Iran n'a aucune responsabilité dans l'instabilité du marché pétrolier, et après la levée des sanctions nous cherchons à récupérer notre part du marché', a indiqué le ministre cité par l'agence de presse Shana, organe du ministère du Pétrole.
Téhéran avait dû fortement baisser son niveau de production à cause de ces sanctions imposées par l'Occident en 2012 en raison de son programme nucléaire controversé.
Ces sanctions ont été en grande partie levée en janvier à la suite de la signature en juillet 2015 d'un accord sur le nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances.
Ayant fait son retour sur le marché mondial de l'or noir, l'Iran a annoncé jeudi qu'il participerait bien à une réunion exceptionnelle de l'Opep fin septembre à Alger.
Les cours du pétrole montaient très légèrement vendredi à l'ouverture à New York, l'actualité spécifique au pétrole passant au second plan dans l'attente d'un discours de Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale (Fed), et des éventuels effets pour le dollar.
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en octobre, montait de 10 cents à 47,43 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
'Une certaine nervosité règne avant le discours de Janet Yellen', présidente de la Réserve fédérale (Fed), 'et le marché du pétrole s'apprête à être balloté en fonction des hésitations du dollar', a résumé Matt Smith, de ClipperData.
La présidente de la banque centrale américaine s'exprimera à 14H00 GMT dans un contexte de grande incertitude sur les intentions de la Fed au sujet de ses taux, dont le relèvement profiterait en billet vert.
Or, un renforcement du dollar serait, en retour, de nature à peser sur les cours du pétrole car ils sont libellés en monnaie américaine et deviendrait donc plus coûteux pour les acheteurs munis d'autres devises.
Les prix du pétrole hésitaient sur la marche à suivre vendredi en fin d'échanges européens, se stabilisant après avoir connu des mouvements erratiques dans le sillage des variations du dollar consécutives au discours de la présidente de la réserve fédérale américaine (Fed).
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 49,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 18 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance lâchait 1 cent à 47,32 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, à l'image de l'ensemble des matières premières, ont été soumis à une forte volatilité ce vendredi, restant suspendus aux aléas des mouvements du dollar entraînés par le discours de la présidente de la Fed Janet Yellen.
Si les prix du pétrole ont tout d'abord décroché à mesure que les premiers éléments des propos de Mme Yellen étaient publiés, suivant un premier renforcement du dollar, ils ont ensuite fortement grimpé à mesure que le billet vert s'affaiblissait, avant de repartir en baisse une fois que la tendance haussière de la devise américaine a semblé confirmé.
Les cours du pétrole ont légèrement monté vendredi, partagés entre, d'un côté, l'influence négative d'un net renforcement du dollar et, de l'autre, le soutien donné au marché par des craintes géopolitiques sur l'Arabie saoudite, l'un des principaux producteurs mondiaux.
Le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, a monté de 31 cents à 47,64 dollars sur le contrat pour livraison en octobre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, contrat européen de référence, a pris 25 cents à 49,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
La séance a été particulièrement hésitante pour le marché du pétrole, confronté à des actualités contrastées mais insuffisamment décisives pour imprimer une forte tendance.
'D'abord, les cours ont profité d'informations sur des attaques de missiles en Arabie Saoudite contre des installations d'Aramco', compagnie publique du pays, 'même si l'on ne sait pas trop si c'est vrai ou ce qui s'est vraiment produit', a rapporté Bart Melek, de TD Securities.
L'Iran aidera les autres pays producteurs de pétrole à stabiliser le marché mondial de l'or noir à condition que les autres membres de l'Opep lui reconnaissent le droit de regagner les parts de marchés qu'il a perdues, a déclaré vendredi le ministre du Pétrole iranien.
Métaux précieux : L'or est parvenu à annuler ce vendredi une bonne partie des pertes précédemment subies cette semaine, profitant du ton prudent du discours de la présidente de la réserve fédérale américaine (Fed) Janet Yellen qui a entraîné une forte baisse du dollar.
'Le métal jaune a été sous pression cette semaine avec des prix tirés vers le bas alors que le nuage d'incertitudes entourant la hausse des taux de la Fed en 2016 oblige les investisseurs anxieux à déboucler leurs paris haussiers (sur l'or)', a relevé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Après avoir débuté la semaine en petite baisse, le métal jaune a en effet nettement creusé ses pertes mercredi, victime d'une nette appréciation du dollar à l'approche de l'intervention de la présidente de la Fed ce vendredi lors du symposium annuel des banquiers centraux à Jackson Hole, dans l'ouest des Etats-Unis.
L'or a poursuivi son repli jeudi, 'atteignant un nouveau plus bas en un mois à 1,318,14 dollars dans le sillage d'un rapport positif sur les commandes de biens durables aux Etats-Unis (en juillet) qui a dissipé certaines inquiétudes concernant la santé de l'économie américaine.
Coton : Les cours américains du coton ont légèrement monté cette semaine, partagés entre de bonnes perspectives d'offre et une demande solide, dans un marché sur lequel les investisseurs évitaient de prendre trop de risques dans un sens ou l'autre.
En ce qui concerne l'offre américaine, 'le Texas a reçu des précipitations bienvenues', ce qui est favorable aux agriculteurs mais pèse sur le marché dans l'idée d'une offre élevée, a mis en avant Louis Rose, de Risk Analytics.
'Cela a plus ou moins limité les effets favorables d'exportations américaines toujours solides', a-t-il expliqué, en référence aux chiffres hebdomadaires du ministère de l'Agriculture (USDA) sur les ventes à l'étranger.
Dans l'ensemble, les observateurs soulignaient que le marché du coton restait sujet à des considérations très techniques, un bras de fer s'étant engagé entre investisseurs pariant en hausse et en baisse.
Parmi les premiers, 'beaucoup ont liquidé leurs positions'.
Les cours américains du coton sont restés stables cette semaine, partagés entre de bonnes perspectives d'offre et une demande solide, dans un marché sur lequel les investisseurs évitaient de prendre trop de risques dans un sens ou l'autre.
En ce qui concerne l'offre américaine, 'le Texas a reçu des précipitations bienvenues', ce qui est favorable aux agriculteurs mais pèse sur le marché dans l'idée d'une offre élevée, a mis en avant Louis Rose, de Risk Analytics.
'Cela a plus ou moins limité les effets favorables d'exportations américaines toujours solides', a-t-il expliqué, en référence aux chiffres hebdomadaires du ministère de l'Agriculture (USDA) sur les ventes à l'étranger.
Dans l'ensemble, les observateurs soulignaient que le marché du coton restait sujet à des considérations très techniques, un bras de fer s'étant engagé entre investisseurs pariant en hausse et en baisse.
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