
« Le gouvernement veut mettre la fonction publique au régime sec » nous dit le Figaro. A voir !!
« Bercy rouvre le grand livre des comptes. Alors que François Bayrou doit présenter d'ici au 14 juillet les grandes lignes du budget 2026, Éric Lombard, le ministre de l'Économie, et Amélie de Montchalin, la ministre chargée des Comptes publics, préparent le terrain. Pour le moment, « le compte n'y est pas », a prévenu cette dernière ce dimanche 8 juin, dans le JDD.
Et pour dégager une partie des 40 milliards d'euros d'économies et réduire le déficit public à 4,6 % du produit intérieur brut (PIB) l'an prochain, Amélie de Montchalin a notamment appelé à « revoir la tendance » de l'augmentation du nombre de fonctionnaires, une mesure soutenue dans la foulée par Éric Lombard.
Malgré les engagements du candidat Emmanuel Macron en 2017 (qui avait promis de réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans avant d'y renoncer deux ans plus tard), le nombre de fonctionnaires a de nouveau augmenté en 2023. Selon des données publiées par l'Insee le 27 mai dernier, 62.000 agents supplémentaires ont ainsi été recrutés, soit une hausse de 1,1 % du nombre total de fonctionnaires (5,8 millions). Quant à la masse salariale de la fonction publique, elle a augmenté de… 6,7 % l'an passé. »
Alors quand on augmente de 62 000 les effectifs d'enfileurs de perles et de coupeurs de cases Excel en un an et que la masse salariale de l'ensemble des 5.8 millions de fonctionnaires augmente de 6.7 %, oui, nous avons un évident problème financier, budgétaire et économique !
Vous me direz que c'est la faute à l'inflation et que nos aimables fonctionnaires n'y sont pour rien. Certes.
Mais il faut bien comprendre le problème mathématique auquel nous sommes confrontés qui est le rapport dépenses publiques versus création de richesses privées.
Soit 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues.
Soit 2 millions de gens aux minimas sociaux.
Soit 5.8 millions de fonctionnaires.
Soit 15.4 millions de retraités.
Soit 14,2 millions d'enfants mineurs dans le sens moins de 18 ans, tout en sachant que de 18 à 22 ans beaucoup de jeunes ne travaillent pas et font des études supérieures.
Soit 43,4 millions qui dépendent de la création de richesse des autres !
Je n'ai ici aucun jugement moral.
Je dis juste que vous avez 43 millions de personnes qui dépendent de la création de richesses par définition privée, l'Etat ne vivant que de ponctions fiscales sur le privé.
Vous n'avez en face au mieux que 15 millions de personnes qui travaillent et payent, et cotisent pour tout le reste.
Cela ne peut pas fonctionner.
C'est impossible de trouver un équilibre financier.
C'est la raison pour laquelle faire travailler plus n'est qu'une partie de l'équation.
L'autre partie c'est de migrer la fiscalité des revenus évidemment vers la consommation et notamment les importations.
Charles SANNAT
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