
Alors que les « tarifs douaniers » secouent Wall Street, les investisseurs individuels restent en bourse titre le très sérieux Washington Post.
Le géant des fonds d'investissement Vanguard a déclaré qu'à la mi-avril, environ 97 % de ses titulaires de comptes n'avaient effectué aucune transaction en 2025.
Certaines données d'investissement suggèrent que les investisseurs individuels ont acheté davantage d'actions lorsque les marchés ont chuté début avril.
Alors que le marché s'effondrait début avril, Mary Maguire a reçu un message inattendu de son conseiller financier.
Maguire, 69 ans, a investi avec diligence dans son plan 401(k) pendant des décennies avant de prendre sa retraite. Son conseiller souhaitait désormais profiter de la chute du marché pour acheter davantage d'actions à prix réduit. Sa réponse : « Vous avez lu dans mes pensées. »
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Maguire fait partie des millions d'investisseurs individuels qui choisissent de traverser les hauts et les bas du marché boursier.
Le marché boursier américain a subi des baisses répétées depuis fin février, la Maison-Blanche ayant mis en œuvre de nouvelles politiques commerciales controversées, annihilant le rebond qui avait suivi l'élection de Donald Trump. L'indice de volatilité du CBO, surnommé « l'indicateur de la peur » à Wall Street, a brièvement atteint son plus bas niveau depuis 2020.
Les marchés ont rebondi la semaine dernière, le S&P 500 regagnant environ 5 % en quatre jours consécutifs de hausse. Cependant, cet indice, très suivi, reste inférieur de plus de 10 % à son pic du 19 février.
Les extrêmes provoqués par les tarifs douaniers qui ont frappé Wall Street se sont traduits par une surprenante force de caractère parmi les gens ordinaires qui investissent en bourse, affirment les conseillers financiers et les analystes.
Ci-dessous vous trouverez les achats nets d'actions par les particuliers (différences entre les entrées et les sorties de capitaux).
Ce sont des milliards de dollars que les particuliers ont tout de même investis durant la dernière chute des marchés et cela a étonné tous les observateurs qui ne s'y attendaient pas du tout !
C'était donc le sujet de discussion du jour chez écorama.
Que retenir ?
Que malgré les crises les bourses vont toujours de l'avant, la crise, les crises, ne sont jamais un problème.
C'est tout au plus un tracas plus ou moins long, mais ce n'est pas un problème pour celui qui n'a pas besoin de son argent au moment de la crise.
Le véritable problème c'est le changement d'usage qui frappe une entreprise. L'exemple type pour comprendre cette notion étant celui de la société Kodak dont le métier était de vendre des pellicules et des développements photos sur papier… quand les appareils photos numériques sont arrivés, Kodak a été balayée en quelques années alors que c'était l'une des plus grandes multinationales de l'époque.
Pour investir en bourse, il faut donc guetter les changements d'usage et ne pas avoir besoin de son argent pendant les crises, donc n'y investir que ce que l'on peut… ne pas mobiliser ce qui est toujours plus facile à dire qu'à faire. D'ailleurs dans le numéro de mai 2025 de la Lettre de la Forteresse Financière je vous donnerai un secteur à « fuir » ou à arbitrer si vous avez des actions car nous sommes sans doute à la veille d'un changement d'usage majeur.
Charles SANNAT
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