
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « Recrutement sous influence » : quand les biais cognitifs parasitent la sélection des candidats .Effet de groupe, syndrome du scarabée… De nombreux « raccourcis mentaux » influencent les recruteurs lors des processus de sélection des candidats en entreprise, explique la consultante en recrutement Marie-Sophie Zambeaux dans un livre.
- SCPI : comment choisir parmi les nouvelles offres ? .Au-delà des performances affichées par certaines sociétés civiles de placement immobilier, il est essentiel de comprendre leur stratégie avant tout investissement.
- En suspendant ses droits de douane, un tribunal fédéral annule le « jour de la libération » de Donald Trump .La décision, victoire pour les milieux économiques qui ne parvenaient pas à faire reculer le président américain sur le sujet, chamboule les négociations en cours et ruine la tactique de menaces infligées puis retirées par le républicain. Le gouvernement américain a aussitôt fait appel.
- Olivier Le Nézet, le tempétueux « M. Pêche » et les vents contraires .Représentant des pêcheurs français depuis 2022, Olivier Le Nézet gère les crises qui menacent une profession sous tension. Adepte du cumul des mandats, le Breton est critiqué pour ses méthodes souvent jugées rugueuses et favorisant la pêche industrielle.
- Droits de douane : les surtaxes de Donald Trump bloquées par un tribunal fédéral .Selon le tribunal de commerce international des Etats-Unis, la loi d'urgence économique de 1977 invoquée par le président des Etats-Unis ne lui permet pas d'imposer une surtaxe généralisée sur les importations. Seul le Congrès a la possibilité de le faire, estime-t-il.
- A l'assemblée générale des actionnaires de carrefour, la contestation tenue à bonne distance .Réunis au siège du géant de la distribution à Massy (Essonne), les actionnaires ont approuvé les 3,4 millions d'euros de rémunération du PDG pour 2024. Les syndicats, relégués dans une salle à l'écart, y ont vu un symbole du manque de dialogue social dans l'entreprise.
- ExxonMobil se retire de la plateforme de Port-Jérôme-sur-Seine, son dernier grand site industriel en France .Le groupe américain a annoncé, mercredi 28 mai, son intention de vendre toutes ses parts, ce qui provoque « une vive inquiétude » sur le territoire.
- La Banque africaine de développement se choisit un nouveau patron, en plein désengagement des Etats-Unis .Cinq candidats sont en lice pour être le successeur d'Akinwumi Adesina à la tête de l'institution continentale, dont le second mandat s'achève le 31 août.
- La Maison des écrivains et de la littérature risque la faillite .Avec des subventions en baisse de 60 % entre 2023 et 2025, la MEL, premier employeur d'écrivains en France en matière d'éducation artistique et culturelle, est asphyxiée financièrement et devrait fermer en juin.
- Au Nigeria, les start-up décimées par la fuite des cerveaux .Le pays le plus peuplé d'Afrique s'illustre par le dynamisme de ses entreprises innovantes. Mais cet écosystème porteur pour l'économie est mis à mal par l'émigration massive des jeunes.
- « Les entreprises doivent se fixer des objectifs sur l'usage de l'avion pour les déplacements de leurs salariés » .Dans une tribune au « Monde », plus d'une centaine d'étudiants et de jeunes diplômés, se plaçant sous la bannière du collectif Pour un réveil écologique, appellent leurs futurs employeurs à mesurer l'usage de l'aviation pour les voyages professionnels et à encourager celui du train.
- Au Nigeria, l'essence, symbole des maux du pays .Faute de raffineries en état de marche, le géant pétrolier importait jusqu'à peu l'essentiel de son carburant.
- Au Nigeria, 129 millions de pauvres et un douloureux redressement de l'économie .Les fondamentaux macroéconomiques du pays le plus peuplé d'Afrique s'améliorent, mais les prix ont explosé. A Lagos, la détermination proverbiale des habitants est mise à rude épreuve.
- Vers une nouvelle négociation sur le bonus-malus pour les contrats courts .Les partenaires sociaux ont trouvé un accord, mardi 27 mai, sur le dispositif qui « module » le taux de cotisation chômage des entreprises en fonction du nombre de salariés dont elles se sont séparées.
- A l'origine de l'atonie de la consommation, pouvoir d'achat à la peine et mutations sociales .Après une embellie passagère en 2024, le pouvoir d'achat devrait encore ralentir en 2025, estime l'Insee. Les Français fréquentent également moins les magasins, au profit des salles de sport, des lieux de loisir ou des sites culturels.
- Proposition de loi agricole : un débat escamoté et une manœuvre désolante .La quasi-totalité des forces politiques membres du bloc gouvernemental ont, avec le soutien du Rassemblement national, voté une motion de rejet du texte. Ce refus de débattre, dans une assemblée qui a vocation à le faire, est grave.
- « La Chine coupe ou remet le son de la K-pop au gré de ses visées diplomatiques envers la Corée du Sud » .L'entrée du géant chinois Tencent au capital de la maison de disques coréenne SM Entertainment est révélatrice de la « diplomatie du sourire » mise en œuvre par Pékin afin de resserrer ses liens avec ses voisins, dans un contexte de guerre commerciale avec les Etats-Unis, analyse Isabelle Chaperon, journaliste au « Monde ».
- Cumul emploi-retraite : un système jugé trop accommodant .Dans un rapport qu'elle a diffusé lundi, la Cour des comptes critique le système permettant aux retraités de reprendre ou de poursuivre une activité rémunérée, car il engendre des « effets d'aubaine ».
- Grève des taxis : suite aux annonces de négociations par le gouvernement, les taxis hésitent sur la poursuite du mouvement, les VTC s'estiment « variables d'ajustement » .Deux nouvelles réunions avec le gouvernement sont prévues les 3 et 11 juin. A la réforme du transport médical conventionné qui inquiète les taxis s'ajoute la concurrence toujours forte des VTC.
- L'Italo-Brésilien Antonio Filosa nommé à la tête du groupe automobile Stellantis .Le groupe aux quatorze marques (dont peugeot et Citroën) a choisi de sélectionner en interne un de ses hauts cadres pour succéder à Carlos Tavares comme directeur général. Cette nomination marque un changement d'équilibre majeur dans l'entreprise, les influences italienne et américaine devenant prépondérantes.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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