Revue de presse : l'info à la une du 25/01/2025

- Le relatif succès du plan Made in China 2025 de Pékin pour dominer l'industrie mondiale .La feuille de route définie en 2015 visait à faire passer la Chine du statut de géant industriel à celui de « puissance manufacturière mondiale » et ciblait les secteurs-clés, des biotechnologies aux nouveaux matériaux en passant par les semi-conducteurs et les véhicules électriques.

- La Chine talonne les Américains dans la course à l'intelligence artificielle .Alors que Donald Trump a annoncé 100 milliards de dollars d'investissements, les start-up chinoises peuvent compter sur la créativité d'ingénieurs bien formés et le soutien des autorités.

- Patrick Artus : « Les différents objectifs de politique économique de Donald Trump sont incohérents entre eux » .La stratégie du nouveau président américain ne colle pas avec la situation structurelle des Etats-Unis. Ceux-ci feraient mieux de pousser leur avance technologique et de rester ouverts au monde, plaide l'économiste dans sa chronique.

- Grandes manœuvres dans le secteur financier italien .La banque Monte dei Paschi di Siena lance une offre sur Mediobanca pour 13,3 milliards d'euros. Si elle aboutissait, l'opération pourrait donner naissance à un troisième pôle majeur aux côtés d'UniCredit et d'Intesa Sanpaolo.

- Les escales des gros bateaux de croisière au large de Nice interdites par un arrêté signé par Christian Estrosi .Avec ce texte, signé vendredi, le maire de Nice vise les navires de plus de 900 passagers. Les élus écologistes ont salué cette mesure, même si l'arrêté risque de faire l'objet de recours.

- A Strasbourg, une information judiciaire ouverte après la collision entre deux tramways .La justice a annoncé, vendredi, l'ouverture d'une enquête contre X pour « blessures involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ». L'accident, survenu le 11 janvier dans la capitale alsacienne, avait fait 68 blessés.

- Apple TV+ signe, pour la première fois, un accord avec la filière de l'audiovisuel français .Si la plateforme de streaming vidéo promet de prendre des « engagements d'investissements », aucun montant n'a été communiqué.

- Budget du sport : pour la ministre des comptes publics, « il faut entendre que ce n'est pas le bon équilibre » .Interrogée sur Franceinfo, vendredi, Amélie de Montchalin a assuré prendre en compte les alertes lancées par des parlementaires et les acteurs du monde sportif, alors que le gouvernement souhaite procéder à des coupes dans les moyens alloués au secteur.

- « L'union monétaire européenne doit renforcer son soutien militaire et financier aux pays baltes » .L'adhésion à la zone euro signifie qu'il faut faire plus pour la défense mutuelle des pays qui en sont membres, notamment l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, qui sont directement exposées aux conséquences de la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine, explique, dans une tribune au « Monde », l'économiste Guntram Wolff.

- Les marques de luxe réduisent leurs coûts tout en cherchant à relancer les ventes .Depuis début 2024, le marché mondial a ralenti après quatre ans de croissance continue. Les fabricants coupent dans leurs budgets en Chine, mais aussi aux Etats-Unis et en Italie, tout en sanctuarisant les moyens nécessaires à la relance de l'activité.

- « La problématique du genre s'est installée à l'intersection de l'histoire et l'économie » .La question du genre est devenue une clé indispensable pour comprendre la réalité sociale, tant pour les historiens que pour les économistes, témoigne la chercheuse Cecilia Garcia-Peñalosa dans une tribune au « Monde ».

- « Le dialogue entre histoire et économie ne vise surtout pas à imposer à une discipline les règles de l'autre » .Au cœur du divorce entre historiens et économistes, il y a la question de la généralisation : prisée par les seconds, elle dérange les premiers, analyse Romain Huret, président de l'EHESS, dans une tribune au « Monde ».

- Face à la « frilosité » des investisseurs, les start-up africaines doivent se serrer la ceinture .Après une période faste, les jeunes pousses du continent peinent à attirer des financements : l'année 2024 a été marquée par une baisse des levées de fonds pour la deuxième année consécutive.

- Martinique : le Groupe Bernard Hayot, mis en cause au sujet de la vie chère, se défend au tribunal sur ses comptes .Le leader de la distribution aux Antilles est accusé de se soustraire à son obligation légale de déposer ses comptes annuels depuis 2018.

- « Economistes et historiens doivent trouver de nouvelles alliances » .Les relations entre historiens et économistes sont depuis longtemps difficiles, car ils ne parlent pas la même langue. Avec l'essor du travail sur les données, un rapprochement est pourtant en cours, détaillent, dans un entretien au « Monde », l'économiste Alain Trannoy et l'historienne Arundhati Virmani.

- Les dirigeants sont les plus satisfaits du dialogue social en entreprise .La septième édition du Baromètre IFOP-Syndex sur les relations sociales a été publiée jeudi 23 janvier. A noter, parmi les priorités du dialogue social, les conditions et la charge de travail arrivent en tête pour 93 % des élus et 76 % des salariés.

- « La Banque du Japon se réveille et augmente ses taux d'intérêt » .Face à l'inflation, la banque centrale nippone avait conservé des taux bas alors que ses homologues dans le monde les remontaient. Maintenant qu'ils baissent partout, son gouverneur a annoncé porter à 0,5 % son taux directeur, sa quatrième hausse depuis mars 2004. C'est la fin programmée d'une exception, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- A Davos, les patrons entre fascination et inquiétude face au « dealmaker » Trump .Même les élites du Forum économique mondial sont séduites par le volontarisme du président américain. Jusqu'à en oublier les contradictions et les risques de son programme.

- Assemblée nationale : le PS au centre de l'attention lors de sa journée de niche parlementaire .Le groupe socialiste a réussi à faire adopter cinq propositions de loi, profitant d'une relative bienveillance de ses partenaires de gauche et des élus du bloc central.