
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Au Maroc, la « fermeture sauvage » d'une entreprise détenue par un Français plonge des dizaines de salariés dans la précarité .La société de télémarketing Paul & José a vidé ses locaux de Casablanca sans préavis, en mai, après avoir été discrètement cédée. Des salariés, soutenus par l'Union marocaine du travail, suspectent une « fraude sociale ».
- « L'océan reste le grand absent des stratégies d'entreprise alors que 40 % des emplois en France dépendent des milieux marins » .Les entreprises n'ont conscience ni de leur impact sur l'océan, ni de ce qu'elles en tirent, expliquent, dans une tribune au « Monde », Arnaud Florentin et Elisabeth Laville, directeur associé et fondatrice du cabinet de conseil en développement territorial Utopies.
- He Lifeng, le discret vice-premier ministre chinois qui veut faire plier l'Amérique .Très proche de Xi Jinping, il est l'un des plus hauts responsables de la deuxième économie de la planète, en première ligne dans les négociations commerciales avec Donald Trump.
- Immobilier : à Reims, le marché reste calme .Le marché immobilier tarde à redémarrer dans cette ville de 180 000 habitants, à quarante-cinq minutes de Paris en TGV.
- « Les crises écologiques nourries par nos systèmes économiques insoutenables vont déstabiliser nos protections sociales » .Six chercheurs, membres du collectif Social-Ecological Transitions, parmi lesquels l'économiste Eloi Laurent et le politiste Bruno Palier, appellent, dans une tribune au « Monde », à la mise en œuvre d'une sécurité sociale écologique pour maintenir les acquis de la Sécurité sociale, créée il y a bientôt quatre-vingts ans.
- « Il faut arrêter de nous pourrir la vie avec ça » : aux 24 Heures du Mans, un public de plus en plus nombreux fait fi de l'écologie .La course d'endurance, qui démarre samedi 14 juin, génère d'importantes retombées pour l'économie sarthoise. Elle voit son audience croître ces dernières années, attirant à elle un public rajeuni, sans que les considérations écologiques freinent cet élan.
- Le gouvernement fait de MaiaSpace un acteur souverain pour l'accès à l'espace .Quatre ministres ont officialisé, le 13 juin, la création, à Vernon (Eure), de l'usine d'assemblage de la fusée réutilisable développée par la filiale d'ArianeGroup.
- « On s'y attendait, mais l'annonce fait mal » : les salariés de Casa résignés face à une possible liquidation .Le désarroi gagne les quelque 700 employés de la chaîne de magasins d'ameublement, dont le sort sera fixé le 27 juin par le tribunal de commerce de Bobigny.
- La présidente du plus grand bailleur social des Bouches-du-Rhône poussée au départ .Un rapport de l'Agence nationale de contrôle du logement social étrille la gestion de la conseillère départementale Nora Preziosi, dont les tutelles demandent la démission.
- La directrice générale du « Parisien », Sophie Gourmelen, va présider le groupe de presse EBRA .La patronne du quotidien francilien depuis 2017 s'apprête à diriger le groupe de presse régional de l'est de la France, dont l'actionnaire est le Crédit mutuel-Alliance fédérale.
- De DG à DJ, de startupeur à investisseur : le retour de Pierre Kosciusko-Morizet .On l'avait quitté en as de la nouvelle économie, fondateur du site price Minister. Il mène désormais une vie bohème tout en continuant à jouer les « business angels ». Ce parrain très influent de la French Tech organise sur son île bretonne, à partir de vendredi, une fête électro réservée à quelques happy few.
- Touchée par la crise des médias, l'AFP annonce un « programme d'économies » d'au moins 12 millions d'euros .Face à la baisse de ses revenus commerciaux, l'agence de presse doit repenser « sans attendre » son modèle pour préserver son indépendance.
- Au Royaume-Uni, l'IA sert à traquer les fraudeurs du fisc .Le gouvernement britannique s'appuie sur l'intelligence artificielle pour lutter contre l'évasion fiscale et a ainsi récupéré un montant sans précédent d'avoirs non déclarés lors de l'exercice 2023-2024.
- A Paris, près de la porte de Bagnolet, l'une des dernières imprimeries de la ville reconvertie en vaste hôtel .Le groupe singapourien Ascott vient d'ouvrir un hôtel-restaurant à Paris, le Lyf Gambetta. Cette conversion d'une imprimerie industrielle raconte l'expansion du tourisme vers les quartiers résidentiels et mixtes de la capitale, et l'appétit des investisseurs étrangers pour ce secteur.
- Les nouvelles attaques israéliennes contre l'Iran font flamber les cours du pétrole .Si aucun dommage n'a été causé aux installations de raffinage et aux dépôts de pétrole, selon l'Iran, l'offensive fait craindre une baisse de la production de la République islamique.
- BPCE prêt à débourser 6,4 milliards d'euros pour la banque portugaise Novo Banco .Le groupe bancaire français va racheter 75 % du capital de Novo Banco au fonds Lone Star et le solde à l'Etat et au Fonds de résolution bancaire portugais.
- La cybersécurité est la principale source d'inquiétude des entreprises françaises, selon une étude .Selon le baromètre annuel de Bpifrance publié vendredi 13 juin, les tensions commerciales viennent au second rang des préoccupations des entreprises de taille intermédiaire tricolores.
- Au Grand Palais se rejoue la genèse du Centre Pompidou .Une manifestation se tient jusqu'au 15 juin avec un programme de conférences sur les architectures des deux monuments parisiens.
- IA : « Les robots peuvent-ils battre les loups de Wall Street ? » .Selon une étude de l'université de Stanford, l'intelligence artificielle est meilleure que 93 % de gérants de fonds communs de placement en actions américaines. Pas étonnant que l'industrie de la gestion d'actifs mette les bouchées doubles sur la technologie, observe Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».
- L'offensive des pays du Golfe dans l'intelligence artificielle .Les Emirats arabes unis, suivis par l'Arabie saoudite, ont placé l'IA au cœur de la stratégie de diversification de leur économie, afin de réduire leur dépendance au pétrole. Ils multiplient les investissements à l'étranger, notamment en France.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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