
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Fiscalité des locations meublées touristiques : comment se préparer à un passage forcé au régime réel ? .L'imposition des loueurs saisonniers évolue. Parmi les points à anticiper dès cette année : la fin du régime micro-BIC pour ceux touchant (dans le cas général) plus de 15 000 euros de revenus en 2025, note Baptiste Bochart, juriste à Je déclare mon meublé.
- Gabriel Attal et cent parlementaires macronistes demandent au gouvernement de « renoncer » à la baisse du seuil d'exemption de la TVA .Le président du parti Renaissance s'exprime dans une tribune portée avec les anciens ministres Guillaume Kasbarian et Olivia Grégoire et cosignée par cent parlementaires du camp présidentiel. Cette mesure controversée du budget 2025 prévoit d'abaisser, le 1ᵉʳ mars, à 25 000 euros de chiffre d'affaires annuel le seuil en deçà duquel les microentreprises ne sont pas assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée.
- « Demain, rien ne nous dit que l'alimentation ne deviendra pas une arme » : au Salon de l'agriculture, les alertes de Macron .Le chef de l'Etat a inauguré, samedi, dans le calme, contrairement à l'an dernier, l'événement annuel du monde agricole. Durant ses déambulations, et au fil de ses rencontres, il a multiplié les mises en garde quant aux conséquences de la situation géopolitique actuelle.
- Un haut dirigeant de TotalEnergies de nouveau nommé au Quai d'Orsay .Le vice-président de la performance environnementale et sociale de l'énergéticien a été nommé directeur Afrique et Moyen-Orient au ministère des affaires étrangères.
- « Le réalisme devrait conduire la France à accélérer l'effort de déploiement des énergies éoliennes et solaires » .L'expert de l'énergie Cédric Philibert constate, dans une tribune au « Monde », que les gouvernements qui se succèdent continuent de privilégier l'électricité décarbonée grâce au nucléaire, au détriment des énergies renouvelables. Une erreur, selon lui.
- Telecom Italia : un trou de 450 millions d'euros entrave le plan d'affaires de KKR .Le fonds américain, principal actionnaire de l'opérateur téléphonique transalpin, doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement à cause des problèmes opérationnels de FiberCop, une filiale chargée de déployer le fibre dans la Péninsule.
- A Toulouse, la rénovation de l'Ecole nationale supérieure d'architecture en panne de financement .Une réunion s'est tenue, mercredi 19 février, à la préfecture de région avec tous les partenaires avant que le projet de l'architecte Pierre-Louis Faloci, d'un montant de 33,5 millions d'euros, ne soit définitivement caduc.
- « L'agriculture doit intégrer les apports de l'agroécologie pour sortir de l'impasse » .La loi d'orientation agricole devrait favoriser la rémunération du travail paysan plutôt que subventionner l'extension des exploitations et l'usage des pesticides, soutient, dans une tribune au « Monde », l'agronome Marc Dufumier.
- « Nos agriculteurs ne peuvent pas être la variable d'ajustement » : Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture un an après la crise .L'édition 2024 de la grande foire annuelle du monde paysan avait été percutée par la colère des agriculteurs. Douze mois plus tard, le gouvernement se targue d'avoir prêté une oreille attentive aux demandes des principaux syndicats agricoles.
- Intelligence artificielle : le « moment DeepSeek » de l'économie chinoise .L'entrée, fin janvier, de cette start-up chinoise d'intelligence artificielle dans la cour des grands de l'IA suscite un enthousiasme dans le pays, largement orchestré par le pouvoir. Le président, Xi Jinping, s'est en particulier mis en scène en grand timonier des patrons de la tech.
- « La potion est amère pour les sucriers » .Le cours de la poudre blanche a connu un reflux, alors que les deux dernières sucreries privées françaises ont fermé début 2025. Les planteurs de betteraves jugent déloyales les importations de sucre ukrainiennes en Europe, observe dans sa chronique Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».
- Au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron appelle au « calme » et à un « dialogue respectueux » avec les agriculteurs .Le chef de l'Etat a assuré que la France continuait de chercher « une minorité de blocage » à propos de l'accord UE-Mercosur, et a promis qu'il dirait à Donald Trump qu'« entre alliés on ne peut pas faire souffrir l'autre avec des tarifs » douaniers.
- Salon de l'agriculture : « Sans les éleveurs, les terroirs, les paysages et leur économie ne seront plus les mêmes » .La cheffe d'exploitation agricole Anne-Cécile Suzanne s'interroge, dans une tribune au « Monde », sur la meilleure manière de renouer les liens entre élevage et pâturage pour sauver la filière bovine française.
- Face aux dérives du capitalisme financier, le gouvernement espagnol veut redonner du pouvoir aux salariés .A la demande de la ministre du travail, un comité d'experts va émettre des propositions pour démocratiser l'entreprise, en s'inspirant de la cogestion allemande.
- Ces entreprises françaises dans lesquelles les fonds d'investissement refusent d'investir .Des associations ont agrégé les listes noires des gérants d'actifs et fonds de pension mondiaux. Y figurent près de 5 500 entreprises, dont 73 françaises, dans lesquelles ces sociétés financières refusent d'investir, les jugeant nuisibles à la planète ou à la société.
- Jézabel Couppey-Soubeyran : « A Bruxelles, la simplification annoncée pourrait en réalité conduire à une dérégulation massive » .Avec le recours aux directives omnibus par la Commission européenne, la simplification annoncée n'aboutira sans doute pas à des règles simples et transformatrices, mais à des normes en trompe-l'œil, alerte l'économiste dans sa chronique au « Monde ».
- La maire de Los Angeles limoge la cheffe des pompiers de la ville, pour sa mauvaise gestion des incendies .Karen Bass a annoncé, vendredi, avoir mis fin aux fonctions de Kristin Crowley, qu'elle accuse d'avoir mal géré les feux qui ont ravagé la mégalopole, au début de janvier.
- Avec la baisse du cheptel, les éleveurs mieux rémunérés .La France a perdu 1 million de vaches depuis 2016, pour des raisons économiques. Lors de l'ouverture du Salon de l'agriculture, samedi 22 février, l'ambiance devrait être plus apaisée qu'en 2024.
- Autolib' : les villes d'Ile-de-France qui ont utilisé le service devront payer 66 millions d'euros au groupe Bolloré après la résiliation du contrat .Le groupe Bolloré avait attaqué en justice le syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole et avait perdu en 2023 en première instance, alors qu'il réclamait 235 millions d'euros.
- Sur l'économie, François Bayrou revient aux fondamentaux macronistes .Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l'Assemblée. Une façon de montrer qu'il maintient une politique probusiness malgré les hausses d'impôts en 2025.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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