
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Elections aux chambres d'agriculture : un vote sur le terreau de la colère .Du mercredi 15 au vendredi 31 janvier, les agriculteurs sont invités à élire leurs représentants syndicaux lors d'un scrutin qui n'aura jamais porté autant d'enjeux. Avec une profession en crise depuis un an, la toute-puissance de la FNSEA pourrait être remise en question.
- Excaver les sols, changer l'eau des lacs, ne pas jouer dehors : la pollution aux PFAS plonge la Flandre dans un désastre dystopique .A l'ouest d'Anvers, se trouve l'un des pires « hot spots » de l'empoisonnement de l'environnement par les « polluants éternels ». La zone fait aujourd'hui figure de laboratoire de décontamination pour le reste de l'Europe, au prix de travaux pharaoniques et de lourds sacrifices pour la population.
- Partage de la valeur : les petites entreprises sont mal préparées à leur nouvelle obligation .Depuis le 1ᵉʳ janvier, les entreprises de plus de 11 salariés doivent proposer un dispositif d'intéressement, de participation ou une prime de partage de la valeur. La majorité d'entre elles ne sont même pas au courant.
- En Occitanie, près d'une centaine de supérettes Casino vont passer dans le giron de carrefour .Ces 92 magasins de proximité exploités sous les marques Petit Casino, Vival et Spar basculeront, à partir du 1ᵉʳ février, sous les enseignes carrefour City, carrefour Express et Proxi.
- Le constructeur renault retrouve son attractivité d'antan .Auréolé du titre de Voiture européenne de l'année 2025 avec sa nouvelle R5, le constructeur au losange renoue avec sa capacité à concevoir des automobiles séduisantes ainsi qu'avec une solide rentabilité.
- Mark Zuckerberg annonce le licenciement de 5 % du personnel de Meta, la maison mère de Facebook, d'Instagram et de WhatsApp .« J'ai décidé d'éliminer plus rapidement les personnes peu performantes », a annoncé le patron du groupe, qui emploie 72 400 personnes. Sa décision s'inscrit dans une série d'annonces visant à transformer le géant à l'ère de Donald Trump et d'Elon Musk.
- François Bayrou souhaite voir la réforme de l'audiovisuel public aboutir .Pour la quatrième fois depuis l'accession d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, ce projet de rassemblement de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'Institut national de l'audiovisuel au sein d'une holding publique unique est poussé par l'exécutif.
- La nomination de Christophe Castaner chez Shein indigne les professionnels français de la mode .La Fédération du prêt-à-porter féminin dénonce l'activité de lobbying de l'ancien ministre d'Emmanuel Macron en faveur du site de fast-fashion d'origine chinoise.
- L'utilisation des titres-restaurant pour les courses alimentaires prolongée jusqu'en 2026 .Après l'Assemblée nationale, le Sénat a adopté la prolongation de l'utilisation des titres-restaurant en supermarché, ce qui met fin au processus parlementaire et permet une promulgation rapide.
- Elon Musk reste silencieux sur le rachat possible de TikTok .L'agence Bloomberg avance que, pour éviter une interdiction de la plateforme chinoise de minividéos aux Etats-Unis, Pékin autoriserait une vente à Elon Musk de la partie américaine de TikTok, qui a démenti. Pas M. Musk.
- PFAS : en France, le coût de la décontamination largement sous-estimé .D'après l'estimation conduite par « Le Monde » et ses partenaires, la France devra consacrer 12 milliards d'euros par an à l'élimination des polluants éternels si le TFA, très présent dans l'eau et qui ne fait encore l'objet d'aucune réglementation, doit être traité.
- Les fondateurs de Konbini quittent les commandes du média .Lucie Beudet et David Creuzot continueront à travailler sur des projets stratégiques tout en préparant un nouveau projet pour 2025.
- Satellites : Loft Orbital lève 170 millions d'euros pour déployer son « cloud spatial » .La start-up qui a développé un modèle de services satellitaires partagés prévoit de mettre sur orbite trente nouveaux engins dans les deux prochaines années.
- L'intelligence artificielle risque de renforcer les « inégalités » et la fracture numérique, alerte le CESE .En amont du sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle, à Paris, en février, un rapport du Conseil économique, social et environnemental insiste sur le besoin de rendre cette technologique « acceptable ».
- A côté de Saint-Nazaire, les leçons du fiasco de Yara, numéro un mondial de l'engrais .Basée en Norvège, la multinationale ferme son site de Loire-Atlantique, qu'elle devait mettre aux normes environnementales. L'envolée des prix de l'énergie en Europe et les aides publiques américaines le poussent à investir aux Etats-Unis.
- La ministre des sports veut pousser l'Agence nationale du sport à aller chercher des financements privés .Marie Barsacq considère qu'il est possible d'attirer des entreprises au travers des programmes relatifs à « l'impact social par le sport ». Elle plaide par ailleurs pour décharger en partie l'ANS de la gestion des aides accordées aux collectivités.
- En Allemagne, engluée dans la stagnation, une « hausse vertigineuse des faillites » .Le nombre de demandeurs d'emploi pourrait dépasser les 3 millions en 2025, un seuil que le pays n'avait pas connu depuis 2010.
- Le surendettement en hausse en France, selon la Banque de France .Le nombre de dossiers a bondi de 10,8 % en 2024 par rapport à l'année précédente, selon les chiffres publiés, mardi, par l'institution.
- Puces : « L'administration Biden édicte les règles de la nouvelle guerre froide qui s'installe : on commerce avec les amis, on interdit la vente aux ennemis, on contrôle les exportations vers les autres » .Sur le départ, la secrétaire américaine au commerce a annoncé, lundi 13 janvier, un nouveau train de mesures portant sur les puces électroniques et les logiciels destinés à l'intelligence artificielle. Toute la question est de savoir ce qu'en fera Donald Trump, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- En Espagne, Pedro Sanchez dévoile son plan contre la crise du logement .Le dirigeant socialiste a présenté douze mesures pour encourager la mise sur le marché locatif de logements vides ou à usage touristique et soutenir la construction de milliers d'autres à loyers modérés.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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