
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
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Source : Le monde
LES ECHOS
- Charbon : Amundi étrille la stratégie du géant allemand RWE .Dans une lettre, l’actionnaire interroge le maintien en activité d’une majorité des centrales à charbon de l’électricien allemand jusqu’en 2038. Amundi demande à RWE de fournir, d’ici à 2021, un plan de sortie de l’industrie du charbon aligné sur les recommandations de la science.
- EDF risque une sanction de 10 millions d’euros .Le Collège de l’AMF a requis une sanction de 10 millions d’euros contre EDF, ainsi que contre deux de ses dirigeants. Le gendarme boursier lui reproche des défaillances dans la communication du groupe liée à la construction de deux réacteurs nucléaires à Hinkley Point. Henri-Proglio, PDG de 2009 à 2014, risque une amende de 50.000 euros, l’actuel PDG Jean-Bernard Lévy également.
- Le réassureur SCOR quitte la Fédération Française de l’Assurance .Le réassureur n’a pas apprécié la contribution de la profession au fonds de solidarité en faveur des TPE à hauteur de 400 millions d’euros. Très critiqués depuis le début de la crise, les assureurs se sont par ailleurs divisés sur la question des assurances de pertes d’exploitation.
- Une réglementation a minima pour les traders haute fréquence aux Etats-Unis .Le régulateur des marchés à terme américains renonce à exiger des traders haute fréquence qu’ils s’enregistrent auprès de lui et livrent des informations sur leurs stratégies. Le régulateur souhaite que les marchés détectent et limitent eux-mêmes les perturbations nées du trading automatique.
- Pétrole : le regain d’optimisme est encore fragile .Le baril de brent est remonté à son niveau d’avant l’arrivée de la pandémie en mars, même s’il reste encore loin des prix du début d’année. La consommation de carburants repart en flèche. Mais les gigantesques stocks accumulés partout dans le monde interdisent un nouveau rebond des cours dans l’immédiat.
- Affaire Wirecard : le superviseur allemand désormais dans la ligne de mire .La Commission européenne a demandé à l’ESMA une enquête préliminaire sur les événements ayant mené à la chute de Wirecard et les réponses apportées par le gendarme financier. La veille, le gouvernement allemand avait admis la difficulté à suivre un acteur complexe comme Wirecard.
- Coup de frein attendu sur les embauches dans l’assurance .Le secteur, qui n’est pas épargné par la crise du coronavirus, pourrait réduire les embauches. Certaines compétences restent cependant très recherchées.
- Wirecard : des banques prises au piège des obligations convertibles .Un fonds de SoftBank avait investi 900 millions d’euros dans Wirecard. Mais les obligations convertibles ont été immédiatement replacées auprès d’investisseurs institutionnels, parmi lesquels Credit Mutuel et BNP Paribas. Avec le scandale, la valeur des titres a fondu.
- La Fed limite les dividendes versés par les banques américaines .Pour la réserve fédérale américaine, les banques sont suffisamment capitalisées face à la crise. Mais elles pourraient subir des pertes colossales, peut-être supérieures à celles de la crise de 2008. Elle a donc limité le paiement des dividendes et gelé les rachats d’actions pour le prochain trimestre.
.Source : Les echos
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