La banque est solide et très bien capitalisée, avec un bilan très liquide et une gestion conservatrice des investissements. Leur ratio de fonds propres est plus de deux fois supérieur aux exigences réglementaires et ils ne possèdent pas de dette extérieure. Lombard Odier gère CHF 358 milliards d'actifs pour le compte de ses clients au 31 décembre 2021.
Les marchés boursiers devraient poursuivre leur progression en 2024, par Luca Bindelli, Responsable de la stratégie d'investissement et Edmund Ng, Stratège actions senior chez Lombard Odier.
Points clés
- Le scénario d'une croissance mondiale résiliente et d'une inflation en recul reste d'actualité malgré les incertitudes de court terme. Ces vents porteurs pour les marchés actions devraient perdurer en 2024
- Nous anticipons une croissance robuste des bénéfices sur la plupart des marchés boursiers en 2024. Les chiffres du premier trimestre nous incitent à penser qu'il s'agira de l'une des rares années à ne connaître que de modestes révisions à la baisse des estimations du consensus
- Nous avons tactiquement réduit notre exposition aux actions américaines compte tenu des pressions de court terme sur l'activité économique du pays, et renforcé notre allocation aux
valeurs britanniques, qui affichent une amélioration de leurs perspectives bénéficiaires à un prix raisonnable
Sur le plan sectoriel, nous continuons à privilégier les biens de consommation courante, l'énergie et les services de communication.
Les perspectives boursières mondiales demeurent positives, avec du potentiel haussier sur la plupart des principaux indices, à mesure que se généraliseront les moteurs de la croissance et des bénéfices. Le marché boursier américain étant confronté à des pressions de court terme liées au ralentissement de l'activité, nous abaissons tactiquement notre exposition au niveau stratégique et renforçons notre allocation aux actions britanniques.
Bien que sa valorisation se soit temporairement affaiblie en avril, le marché actions américain - qui représente 65% du MSCI World - reste cher. Le ratio cours/bénéfices à 12 mois, qui reflète les bénéfices futurs, est désormais supérieur d'un écart-type à sa moyenne historique, tandis que les valorisations des actions mondiales sont conformes à leurs moyennes sur 10 ans. Cela étant, la valorisation n'est qu'un des éléments de notre cadre d'investissement à « quatre piliers », lequel évalue aussi la situation macroéconomique, la tendance des bénéfices et des facteurs techniques tels que la dynamique de marché, le sentiment et le positionnement des investisseurs.
La valorisation est importante, mais elle n'est pas le seul moteur de performance
Les évolutions des multiples de valorisation, de la croissance bénéficiaire et des rendements aux actionnaires, sous forme de dividendes ou de rachats de titres, sont les principaux moteurs de la performance des actions. Cela signifie que les marchés actions peuvent continuer à dégager des performances positives lorsque le multiple de valorisation stagne, voire se contracte, pour autant que les autres moteurs tournent toujours. La fin de l'année 2017 en est un bon exemple. L'indice S&P500 a enregistré une performance de 7% au cours des douze mois qui ont suivi la fin du mois d'octobre 2017, malgré un multiple de valorisation initial supérieur de plus de deux écarts-types à sa moyenne sur 10 ans. Les raisons : une reprise vigoureuse des bénéfices par action (BPA) et des dividendes.
La valorisation de marché en début de période a également un pouvoir prédictif limité pour les performances de court terme, même si l'inverse est vrai sur un horizon de dix ans ou plus (voir graphique 1, page 2). En d'autres termes, la valorisation est importante, mais elle n'est pas un indicateur de performance fiable à court terme.
Le moteur des bénéfices tourne à plein régime en 2024, soutenant la hausse des actions
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