- Publié le Vendredi 17 juin 2022 à 17:47
- Bourse - Marchés
- Source : Leguideboursier.com

A l'aube de la crise de la Banque Centrale ?", par Matthieu Bailly, directeur général délégué et gérant obligataire
A l'aube de la crise de la Banque Centrale ?
Si nous devions résumer la semaine à un seul évènement, ce serait bien la réunion ‘ad hoc' de la BCE dont nous allons ici livrer les contours, conséquences et conclusions que nous en tirons. Il n'aura en effet fallu que quelques semaines, voire quelques jours de spéculation contre la dette italienne pour que la BCE panique et organise une réunion de crise exceptionnelle. Rappelons tout de même que la précédente réunion avait eu lieu le 10 juin, que le sujet y avait déjà été abordé et qu'une autre était prévue le 22 juillet.
La BCE, organe de politique monétaire ayant théoriquement des objectifs et actions de long terme a donc jugé que l'Eurozone risquait de basculer dans une crise majeure dans un délai de seulement sept semaines…
Rappelons donc rapidement les faits, car tous nos lecteurs ne restent pas, les bienheureux, rivés à des écrans de chiffres financiers et économiques toute la journée, et pourrons ici trouver un résumé.
Suite à la hausse persistante de l'inflation, la BCE avait donc décidé, depuis quelques semaines d'une modification de sa politique monétaire entamée au début de la décennie 2010 pour sauver l'Eurozone de la crise des périphériques. L'action prévue était double et identique à celle de la FED : stopper l'augmentation du bilan, voire le réduire progressivement, et augmenter les taux directeurs au-delà de zéro.
Mais plusieurs différences majeures se sont posées entre BCE et FED :
1 - Les agrégats économiques des deux zones sont très différents : niveau de croissance, composition de l'inflation, chômage, endettement, budget, perspectives à venir sont à peu près tous largement en faveur des USA surtout en considérant certains pays de l'Eurozone comme l'Italie, l'Espagne ou la France englués dans un risque de stagflation significatif.
2 - La FED, forte de chiffres économiques favorables depuis fin 2020, avait pu annoncer, préciser et lancer son changement de politique monétaire plusieurs mois avant la BCE et l'on sait que la politique monétaire est un outil puissant mais très sensible au timing, comme s'en rappelle encore Monsieur Trichet…
3 - La BCE a cette complexité de la multiplicité des pays qui composent l'Eurozone et se trouve à gérer des agrégats différents, voire divergents, entre une Allemagne puissante qui pourrait avoir des taux directeurs à 3% ou 4% et des pays périphériques toujours à la peine.
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