Pétrole - prévisions hebdomadaires du 3 au 7 décembre 2012

forexpros -Les options sur le brut ont rebondi lors de la dernière journée, pour s'établir à  un somet de deux semaines, le moral restant bon grà¢ce à  l'espoir d'un compromis qui permettrait d'éviter une catastrophe fiscale aux Etats-Unis.

Les menaces pesant sur les approvisionnements provenant du Moyen-Orient ont aussi amplifié cette tendance.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour janvier se sont échangés à  88,95 USD le baril à  la clôture des échanges hebdomadaires, gagnant 1%.

Ils avaient auparavant culminé à  88,99 USD, leur cours le plus élevé depuis le 20 novembre.

Leur quatrième semaine d'avancée d'affilée les aura ainsi vus accumuler 0,75%, pour un total de 3,1% sur leur premier mois positif depuis aoà»t.

Les négociations destinées à  éloigner le spectre du mur fiscal américain, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires devant représenter un total d'environ 600 milliards d'USD, se situaient toujours au premier plan.

Certains craignent ainsi que cet obstacle supplémentaire ne replonge l'économie nationale dans la récession, à  moins que les élus et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis au cours des quatre semaines précédant la date fatidique.

John Boehner, à  la tàªte de la chambre des députés, a déclaré jeudi que peu d'avancées avaient été effectuées, mais Harry Reid, son homologue du sénat, estimait pour sa part que le parlement pourrait trouver un terrain d'entente avant la fin de l'année.

Les cours ont aussi retrouvé du mordant après qu'il ait été montré que l'activité manufacturière dans la région de Chicago était revenue en territoire positif en novembre, passant ainsi de 49,9 à  50,4.

Des chiffres officiels ont d'autre part montré vendredi que les dépenses de consommation nationales avaient trébuché de 0,2% en octobre, mais une grande part de ce faux pas était attribuée à  l'ouragan Sandy.

Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.

Les tensions géopolitiques du Moyen-Orient étaient aussi de la partie, en raison de la crainte d'une perturbation des flux régionaux.

Le sénat américain a ainsi de nouveau durci vendredi ses mesures de rétorsion envers l'Iran, visant son secteur énergétique et ses transports.

L'inquiétude était palpable après que des manifestations aient eu lieu en Egypte suite au décret édicté la semaine passée par le président Mohamed Morsi lui permettant de disposer de pouvoirs élargis.

La région comprenant le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord représente 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2011.

Du côté de la zone euro, les élus allemands ont donné vendredi à  une large majorité leur feu vert au nouvelles aides à  la Grèce.

Les craintes concernant les perspectives économiques de la région n'étaient pas dissipées pour autant, après que des chiffres officiels aient montré le màªme jour que les ventes au détail de l'Allemagne avaient fortement baissé en octobre et que le taux de chômage de la région avait atteint un nuveau record à  11,7% sur la période considérée.

Les chiffres de vendredi sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis seront aussi sous les feux de la rampe, afin d'évaluer la force de la reprise économique nationale.

La prise de cap de la Banque d'Angleterre ainsi que celle de la banque centrale européenne toutes deux prévues jeudi feront également des gorges chaudes la semaine prochaine.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour janvier se sont élevées de 0,4% lors de la dernière journée de cotation pour se hisser à  111,19 USD du baril.

Leurs cours, établis à  Londres, ont ainsi terminé la semaine avec un passage à  vide de 0,15%, ternissant à  peine leurs 3% d'ascension mensuelle, pour s'établir à  22,24 USD de mieux que leurs homologues américaines.

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