L'activité économique britannique a subi au premier trimestre sa plus forte contraction en plus de 11 ans, frappée par la crise engendrée par le coronavirus et les mesures de confinement mises en œuvre pour freiner sa propagation, montrent mercredi la première estimation du produit intérieur brut (PIB) publiée par l'Office national de la statistique.

L'économie britannique a subi sa plus forte contraction de l'économie depuis 2008 au T1
Le produit intérieur brut de la Grande-Bretagne a diminué de 2,0 % sur la période par rapport aux trois derniers mois de 2019, là où le consensus tablait sur une contraction de 2,5 % par rapport aux attentes du marché, selon une estimation préliminaire.
Il s'agit de la plus forte contraction depuis le quatrième trimestre 2008, le confinement lié au coronavirus à partir de la mi-mars ayant obligé les entreprises à fermer et les consommateurs à rester chez eux.
La consommation des ménages a chuté de 1,7 %, ce qui constitue également la plus forte baisse depuis le quatrième trimestre 2008, en raison de la diminution des dépenses dans les transports, les restaurants et les hôtels, ainsi que dans l'habillement et les chaussures.
L'investissement fixe a diminué de 1 %, en raison de la baisse des investissements dans les logements et des investissements publics, tandis que la consommation publique a diminué de 2,6 %, en raison de la baisse des dépenses de santé et d'éducation.
En outre, les exportations ont chuté de 10,8 % et les importations ont diminué de 5,3 %, la pandémie ayant frappé la demande commerciale mondiale.
A l'issue de sa dernière réunion de politique monétaire, la Banque d'Angleterre (BoE) avait annoncé que son scénario de base prévoyait une contraction de 14% de l'économie britannique cette année suivi d'un rebond de 15% en 2021.
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