Etats-Unis : L’activité économique aux Etats-Unis a solidement rebondi au deuxième trimestre grâce aux dépenses des consommateurs et aux investissements des entreprises.

L’estimation est supérieure aux attentes des analystes.
Le PIB a progressé de 3,7% entre avril et juin, soit plus rapidement qu’initialement estimé.
La consommation des ménages et les investissements des entreprises ont été revus à la hausse.
L'activité économique aux Etats-Unis a progressé bien plus qu'estimé précédemment au deuxième trimestre.
La croissance de l'économie américaine au deuxième trimestre a été revue à la hausse en raison d'une reprise des dépenses de consommation reflétant une dynamique qui pourrait inciter la Réserve fédérale américaine à relever ses taux cette année.
Une première estimation, publiée le mois dernier, faisait état d'une croissance de 2,3%.
Comme une éclaircie au milieu d'une semaine tourmentée par les turbulences financières, la croissance américaine s'est révélée bien plus forte que prévu d'avril à juin, ce qui laisse présager une activité encore vigoureuse au 3e trimestre.
L'expansion économique aux Etats-Unis a solidement rebondi au 2e trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) affichant une hausse de 3,7% en rythme annualisé, a annoncé jeudi le département du Commerce.
Cette deuxième estimation révise en hausse de 1,4 point de pourcentage la première évaluation du ministère et s'inscrit bien au-dessus des prévisions des analystes qui tablaient sur une croissance de 3,1%.
Ce rythme soutenu d'expansion, le meilleur depuis le 3ème trimestre de 2014, montre un net rebond par rapport au 1er trimestre où l'hiver rigoureux avait étouffé la croissance à 0,6%.
Au deuxième trimestre, ce sont les consommateurs qui, par leurs dépenses, ont dopé l'activité.
Une bonne surprise qui laisse présager une activité encore vigoureuse au troisième trimestre.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont reculé davantage que prévu, selon les données publiées jeudi par le département du Travail.
Zone euro : Les crédits accordés aux ménages et aux entreprises de la zone euro ont progressé de 1% sur un an en juillet, affichant une nette accélération par rapport au mois précédent, a annoncé jeudi la banque centrale européenne (BCE).
En juin, les crédits au secteur privé de la région avait progressé de 0,6%, un rythme stable par rapport au mois de mai.
Le redressement du crédit en zone euro est attendu de longue date par l'institution monétaire de Francfort (ouest), alors que la faiblesse de l'activité de crédit dans la région a longtemps été pointée du doigt comme un facteur clé de frein à la croissance dans l'union monétaire.
En juillet, les prêts aux particuliers ont augmenté de 1,3% sur un an, après 1,2% en juin.
Dans le détail, les crédits à la consommation ont crû de 1,9%, après 1,8% en juin, et les crédits immobiliers ont enregistré une hausse de 1,6%, du même ordre que lors du mois précédent, a précisé la BCE dans un communiqué.
Malgré la crise grecque, 'la zone euro est un projet irréversible', a estimé jeudi Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, ajoutant que le Mécanisme européen de stabilité (MES) pourrait servir de fondation à un 'Trésor de la zone euro'.
France : En août 2015, le climat des affaires en France s'améliore de nouveau légèrement.
L'indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, gagne un point.
À son plus haut niveau depuis l'été 2011, il retrouve sa moyenne de long terme (100).
Le climat progresse de deux points dans les services, d'un point dans l'industrie et le bâtiment.
Il perd un point dans le commerce de détail.
D'après les chefs d'entreprise interrogés en août 2015, le climat des affaires s'améliore de nouveau dans les services.
L'indicateur qui le synthétise gagne deux points et s'établit à 99, un niveau proche de sa moyenne de longue période (100).
L'indicateur de retournement reste en zone favorable.
Selon les chefs d'entreprise du bâtiment interrogés en août 2015, le climat des affaires est quasi stable.
L'indicateur qui le synthétise gagne un point mais se situe en dessous (91) de sa moyenne de long terme (100).
L'indicateur de retournement baisse et passe en zone neutre.
Selon les chefs d'entreprise interrogés en août 2015, le climat des affaires reste au-dessus de son niveau moyen dans le commerce de détail et dans le commerce et la réparation automobiles.
L'indicateur qui le synthétise est quasi stable ('1point) et demeure supérieur à sa moyenne de long terme depuis le début de l'année.
Interrogés en juillet 2015, les chefs d'entreprise de l'industrie manufacturière déclarent que leur investissement a progressé de 3% en valeur en 2014, en légère augmentation par rapport à leur estimation d'avril dernier ( 1point).
Suisse : L'économie suisse a enregistré en 2014 une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,9%, selon la statistique des comptes nationaux.
Grèce : Evangelos Meimarakis, chef du parti conservateur puis Panagiotis Lafazanis, chef d'Unité populaire, n'ont pas réussi à former un gouvernement de coalition.
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