Bourse : wall street termine en hausse, tirée par le secteur de la technologie

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, portée par des résultats meilleurs que prévu de deux géants du secteur technologique américain, Meta et Microsoft.

Cette dynamique a entraîné dans son sillage d'autres grandes capitalisations, permettant au Dow Jones et au S&P 500 d'afficher leur huitième séance de hausse consécutive.

La Bourse de New York en hausse grâce aux résultats de Meta et Microsoft

À la clôture, le Dow Jones a gagné 0,21 %, l'indice Nasdaq a progressé de 1,52 % et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,63 %.

Les actions américaines ont ainsi montré une résilience notable, soutenues par les performances solides des entreprises technologiques, qui ont apaisé les inquiétudes concernant les dépenses liées à l'intelligence artificielle.

Microsoft a particulièrement brillé, atteignant son plus haut niveau depuis fin janvier, grâce à des prévisions de croissance trimestrielle optimistes pour son activité d'informatique dématérialisée Azure.

Ce bond a permis à Microsoft de brièvement dépasser Apple pour devenir la société la plus précieuse au monde.

De son côté, Meta Platforms a également connu une forte reprise, atteignant son plus haut niveau en cinq semaines, après avoir annoncé des revenus supérieurs aux attentes, soutenus par de bonnes performances publicitaires.

Ces résultats ont contribué à apaiser les craintes que les investissements massifs dans l'intelligence artificielle ces dernières années ne soient pas récompensés.

Ils ont également atténué les préoccupations concernant l'impact des tarifs douaniers imposés par l'administration Trump sur la croissance économique.

"Il est agréable que la journée soit portée par les bénéfices plutôt que de parler un instant des droits de douane", a déclaré Lamar Villere, gestionnaire de portefeuille chez Villere & Co à la Nouvelle-Orléans.

Cependant, la saison des bénéfices a été marquée par des répercussions des changements fréquents de la politique commerciale américaine, de nombreuses entreprises ayant réduit ou annulé leurs prévisions de bénéfices.

Selon les données du LSEG, les bénéfices du premier trimestre du S&P 500 devraient augmenter de 12,9 % sur une base annuelle, contre un taux de croissance de 8 % annoncé le 1er avril.

Les résultats d'autres poids lourds, notamment Amazon et Apple, sont attendus après la clôture.

Les actions d'Amazon ont clôturé la séance avec de solides gains, tandis que celles d'Apple ont connu des fluctuations, alternant entre gains modestes et pertes, après qu'un juge fédéral a statué que le fabricant de l'iPhone avait violé une ordonnance du tribunal américain concernant son App Store.

Cette série de huit séances de hausse consécutives constitue la plus longue pour le Dow Jones depuis un an et la plus longue pour le S&P 500 depuis le mois d'août.

Les valeurs technologiques et les services de communication ont mené les gains sectoriels, avec des hausses respectives de 3,2 % et 2,1 %.

Dans le secteur de la santé, Eli Lilly a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, mais ses actions ont chuté après la décision de CVS Health de retirer Zepbound, son médicament contre l'obésité, de certaines listes de médicaments remboursés.

Le secteur de la santé a ainsi été le moins performant de la séance.

De plus, McDonald's a également publié ses résultats, mais ses actions ont baissé en raison d'une baisse surprise des ventes mondiales au premier trimestre.

Le concepteur de puces mobiles Qualcomm a également connu une chute de ses actions après avoir prévu un impact sur ses revenus en raison de la guerre commerciale.

Sur le plan économique, les données publiées ont présenté un tableau mitigé.

Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont montré une augmentation plus importante que prévu des licenciements, ce qui pourrait indiquer une reprise des suppressions d'emplois en lien avec les tarifs douaniers.

Par ailleurs, les données de l'ISM PMI ont révélé que l'industrie manufacturière américaine s'est encore contractée en avril, bien que légèrement moins que prévu par les économistes.

Ces résultats font suite à des données publiées mercredi, indiquant que l'économie américaine s'est contractée pour la première fois en trois ans au cours du dernier trimestre.